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Le groupe de Post-Punk de Calgary, initialement nommé Viet Cong, était au Bar le Ritz PDB le mardi 22 novembre 2022, à l’occasion de la tournée de leur nouvel album, Arrengements. Le groupe, formé par deux anciens membres du groupe Women, a éventuellement changé de nom pour Preoccupations.
Montée en tension
Nous sommes arrivés au Ritz vers la fin de la première partie. Il s’agissait d’Étamine, un duo de DJ. Leur musique me rappelle que la sonorité de Preoccupations inclut des textures électroniques d’influences ambient. Le temps d’entrer et de passer au vestiaire, la première partie se termine. Pris dans la foule aux risques anxiogènes, nous nous avançons vers l’avant de la salle, plus aéré. Un bon beat joue dans la playlist d’entracte, il s’agit d’une chanson d’Azealia Banks : une autre avenue dans le Rap pop noir féminin monopolisé par Nicki Minaj.
Après moult tests sons, No Joy, entre sur scène : deux guitaristes, une batteuse. L’une des guitaristes porte une camisole de Guns n’ Roses, cela en dit long. Le show commence lourdement : dans l’bon sens. Elles me donnent un vibe shoegaze du genre Lovelace, My Bloody Valentine. Nous nous serrons tous un peu.
Mon ami Thomas me regarde avec les sourcils froncés : « Guns n’ Roses ? » Je fais : « Oui, c’est b’en safe. » Nous nous disons qu’il y a une sensation de « 90s yeahea, wouhou! » à tout cela. Et nous constatons qu’ il y a une ligne de basse qui sort de Dieu sait où, mais qui dirige la musique. En somme, il y a du shred, de la grosse guitare.
Preoccupations sont sur le côté de la scène, attendant leur tour, une immense tuque de poils sur la tête de Matt Flagel, leur chanteur. Le mur de son, un peu plus rock/ blues, prédit l’espace punk que la dernière partie occupera.
Prouesse post-punk au paroxysme de l'anxiété
Moult encore, les tests finis, le quatuor des plaines entre en scène. Ils viennent tout juste de sortir un nouvel album, Arrangments, le 9 septembre. De sorte que j’ai acheté mes billets avant de me rendre compte que j’allais assister à la tournée de nouveaux matériels. Les membres phares et pratiquement porteur à eux-mêmes du Calgary-post-punk-revival, commencent. Le son est immense, un peu trop, et crac. Flagel, dit « Ok, we’ll do that first verse again. » Le band, sans s’arrêter, recommence.
Un géant un peu plus grand que moi a prévu le coup, il a des bouchons pour mieux apprécier le show. C’est la deuxième fois que je vois ça cette année. L’autre c’était à You Doo Right en « after » de La Noce : ils donnaient leurs propres bouchons. Cette fois-ci, je ne perds peut-être pas autant de mon ouïe. Mais même si nous voyons bien que chacune de leurs partitions sont comme à l’habitude, des prouesses en continu, nous les discernons difficilement : la batterie est complètement étouffée par le reste. Flagel avait aussi de la difficulté à prendre ses notes notoirement basses, ayant annulé un show quelques jours auparavant pour extinction de voix. Au paroxysme du stress agoraphobe et de la mort de la mélodie anxio lithique, la majorité de notre compagnie abandonne le navire.
Au même moment, ils annoncent avoir joué l’entièreté du nouvel album. Fidèles au poste, nous profitons d’Anxiety et des chansons de leur album éponyme et suivant. Thomas se retourne et me dit : « Là i’jouent ! » C’est la troisième fois qu’il les voit, la première fois en Viet Cong ; il les suit depuis le projet Women. De retour aux titres qu’ils performent depuis des années, le confort et l’aise supportent l’anxiété de leurs préoccupations. Flagel dit : « It’s very humbling to be playing back in Montréal », où ils ont enregistré Arrangements.
Après Memory, une de mes chansons favorites, je me demande encore une fois s’ils sont des fans de U2… « ce serait b’en correct dans l’fond ». Le show se termine abruptement et nous en voulons plus, malgré le bourdonnement dans nos oreilles !
Preoccupations, le groupe de post-punk canadien continue sa tournée en 2023. Pour suivre les concerts et ne pas manquer son arrivée près de chez vous, rendez-vous ici.