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Dimanche dernier, 20 h, à l’Escogriffe : le Coup de cœur francophone (CCF) présentait pour la deuxième année son show de variété bien spécial pour clore sa quinzaine. Pour cette soirée particulière, nos artistes préférés étaient dans la salle, et leurs agents, sur la scène!
L’idée est charmante et m’a intriguée tout de suite dans la programmation. Elle vient de l’initiative de Maxime Jarry, agent d’artiste sous l’étiquette Bleu Carpette, représentant entre autres Valaire et Amylie. Son idée : un spectacle d’amateurs, donné par des professionnels…
L’avantage d’avoir une idée, c’est qu’on peut en profiter sans s’y commettre. J’ai donc observé ce grand jeune homme à lunettes, qui connaissait tout le monde, avoir un plaisir franc toute la soirée à se laisser surprendre par ses pairs, qui eux, ont osé les planches pour interpréter avec humour et audace des chansons des artistes pour lesquels ils travaillent.
Maxime Jarry m’est apparu tout jeune, comme ses collègues d’ailleurs qui ont défilé sur scène. Tous, ce sont de jeunes entrepreneurs « qui se sont inventés une job », passionnés par leurs artistes et décidant un jour que leur temps, ils le passeraient à les faire connaître et entendre ces artistes.
Venir briller à son tour
C’est Francis Baumans, gérant de Marie Claudel, qui a cassé la glace, voix et guitare, pour deux chansons, dont la dernière était une très touchante interprétation de « Est-ce qu’on se voit ensemble ». Déjà le show annonçait une soirée à l’ambiance sympathique où se vivraient de belles surprises, parce que l’émotion était à fleur de peau, qu’elle soit faite du trac des planches ou de l’admiration pour les pièces choisies.
Mélissa Elmer a choisi de demander à ses artistes de l’accompagner, Robert Fusil et quelques chiens fous, pour interpréter la chanson « la plus douce de leur répertoire. La seule [qu’elle] peux gérer… ». J’ai découvert quelque chose de très tendre dans la voix de Robert Fusil ce soir-là.
La bande de Musicaction a commis quelques belles harmonies sur « Le parapluie » de Daniel Bélanger; et Ambiances Ambigües, fidèles à eux-mêmes, nous ont servi un délicat « Fleur » de Saratoga, enchaîné au « Shérif » de Keith Kouna…
L’équipe de Slam Disques avait décidé de monter pour l’occasion un band avec trois bassistes, pour présenter un énergique « Mort » de Frank Custeau (anciennement du groupe sherbrookois Les conards à l’orange). Navrée, Slam Disques, de ne pas avoir cédé à votre demande de « Wall of Death » dans le petit bar de l’Esco.
Et dans l’ombre
Il y avait ce grand garçon timide, venu écouter ce spectacle entre amis et qui se glissait doucement dans la foule. Nous avons eu quelques minutes pour échanger avant le début des festivités, juste le temps pour Karim Ouellet de me parler un peu de son CCF, qu’il avait commencé le 2 novembre avec la bande de Qualité Motel, pour le lancement du nouvel album C’est pas la qualité qui compte, et sur lequel il interprète « Flamme ».
Karim m’a parlé de ses projets d’écriture pour la prochaine année, mais aussi, dans le contexte de la soirée, des talents de musicienne de sa gérante, pianiste et flûtiste, qu’il aimerait bien entendre interpréter « L’amour ». Il me confirmera le projet un peu plus tard.
Ce qui veut dire que l’année prochaine, au CCF, vous avez une raison de plus de ne pas manquer la troisième soirée du Blues du businessman. Parce que nos artistes et leurs gérants ont beaucoup d’humour, mon grand sourire l’a confirmé toute la soirée, mais surtout parce que c’est du bonheur, du talent, des surprises, et que vous ne voudrez même pas que le lundi arrive.