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Dans la fièvre d’un MTELUS en ébullition, La Femme a invoqué l’esprit du rock’n’roll, mêlant audace et nostalgie dans un tourbillon sonore. Entre classiques intemporels et pépites de Rock Machine, un nouvel album bouillonnant, ils ont embrasé Montréal, laissant dans leur sillage l’empreinte d’une soirée où chaque note résonnait comme une ode à la liberté.
La soirée a débuté avec une performance intrigante de Sam Quealy, artiste australienne résidant à Paris. Avec son style électro-pop audacieux et ses chansons teintées d'érotisme et d'émotion brute, elle a préparé le terrain pour La Femme en séduisant un public curieux et enthousiaste.
Sam Quealy a interprété des morceaux de son premier EP, tout en surprenant l’audience avec une chanson inédite, Someone I don’t know, dont la sortie est imminente. Cette première partie a apporté une touche de fraîcheur et d'originalité à la soirée, donnant aux spectateurs un avant-goût de l’esprit libéré qui allait marquer le concert principal. Elle va suivre La Femme sur toute la tournée nord-américaine.
Quand La Femme est montée sur scène, le ton a été donné immédiatement avec une mise en scène qui reflète leur univers unique. Le batteur, Noé Delmas, placé en hauteur sur une plateforme centrale, donnait une dimension visuelle saisissante. Les membres du groupe, alignés en une seule ligne, semblaient prêts à emporter le public dans un voyage musical et scénique. Le choix vestimentaire audacieux des artistes ajoutait au spectacle : visage fardé de blanc pour Michelle Blades ou encore, masque d’Halloween, combinaison de squelette et un coupe-vent jaune transparent porté par Marlon Magnée. Fanny Luzignant était éblouissante dans une robe rose vif accompagnée de longues bottes blanches, affirmant une esthétique décalée et exubérante qui correspondait parfaitement à l’esprit du groupe.
Le concert a été marqué par l’énergie débordante du public, tant en fosse qu’au balcon. Les pogos – ces sauts collectifs caractéristiques des concerts de rock où les fans se jettent les uns sur les autres au rythme effréné de la musique – ont rapidement animé la foule.
Les fans ont chanté en chœur avec le groupe, notamment sur les tubes emblématiques Nous étions deux, Sur la planche, Où va le monde, Foutre le bordel et Mycose. La Femme a également inclus Sacatela, un morceau de leur album en espagnol Teatro Lucido, qui a fait plaisir aux fans inconditionnels de la version espagnole du groupe. Le public, conquis dès les premières notes, est resté enflammé tout au long de la soirée, en phase totale avec l’intensité du groupe.
Avant le concert, j’avais une petite appréhension : que La Femme se concentre uniquement sur les titres de Rock Machine, leur tout nouvel album sorti un mois plus tôt. Mais mes inquiétudes se sont vite dissipées : le groupe a su trouver un équilibre parfait en intégrant leurs grands classiques, ravivant les souvenirs des fans de la première heure.
Entendre des morceaux incontournables comme Nous étions deux ou Sur la planche a plongé la salle dans une vague de nostalgie collective, tout en intensifiant l’énergie de la soirée. Découvrir les chansons de Rock Machine en live, si peu de temps après leur sortie, fut une expérience unique.
Cet album, entièrement en anglais, se distingue des cinq précédents par sa direction résolument rock’n’roll, un retour aux racines new wave du groupe après leur aventure hispanique avec Teatro Lucido. Chaque album de La Femme explore un univers distinct, et, cette fois, Rock Machine s’affirme comme une véritable ode au rock, démontrant une nouvelle facette de leur polyvalence musicale et de leur passion pour l’expérimentation.
Le concert a atteint son apogée avec des solos de guitare de la virtuose Sacha Got (par exemple) et des moments d’interaction intense avec le public où Marlon Magnée se déplaçait dans la foule. La Femme, fidèle à son esprit rock'n'roll, n’a pas hésité à se lancer dans des déplacements scéniques audacieux.
Certains membres se sont même jetés dans la foule, qui les a portés avec une ferveur palpable. Le groupe a également multiplié les danses et déplacements, se rapprochant des fans et transformant la salle du MTelus en une véritable fête collective.
Le concert de La Femme au MTELUS a confirmé leur statut de figure incontournable du rock français moderne. Mélangeant audace visuelle, énergie musicale et proximité avec le public, le groupe a offert un spectacle à la fois original et entraînant. Pour ceux qui étaient présents, cette soirée restera gravée dans les mémoires comme une célébration électrique de la musique, où la folie scénique et le talent pur se sont rejoints pour créer une expérience inoubliable.