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Jeudi 1er août, au Centre Pierre-Charbonneau, le très estimé ténor Marc Hervieux et la Sinfonia de Lanaudière, sous la baguette du maestro Stéphane Laforest, ont merveilleusement sérénadé « à l’italienne » une salle ravie et conquise d’avance. Le charme a opéré et la foule a été subjuguée !
Lundi le 29 juillet, j’ai contacté Marc Hervieux via Facebook, et je lui ai dit : « Écoutez, vous êtes tellement une valeur sûre quand on parle de bel canto que j'ai déjà écrit ma critique exhaustive de votre récital de... jeudi qui vient au Centre Pierre-Charbonneau. Je ne veux pas vous mettre la barre trop haute mais... je vous ai trouvé excellent et en pleine forme. Vous avez eu de très chaleureux applaudissements et une interminable ovation debout. Je vous remercie de me rendre la tâche aussi facile. À jeudi donc...quand vous allez réaliser ma prédiction. » Ce à quoi il a répondu : « Je vais essayer de ne pas vous faire mentir !!!! »
Au vu de l’incontestable succès que cette soirée a remporté, force m’est de constater que j’ai été prophétique et que Marc Hervieux a été fidèle à lui-même, c'est-à-dire enjôleur, performant et parfaitement à la hauteur de la situation.
C’est un ténor en voix qui a livré la marchandise avec apparente aisance et brio, en dépit d’un douloureux épisode de pierre au rein qui l’a conduit à l’urgence de l’hôpital de Saint-Jérome durant la fin de semaine précédant son concert. Il a heureusement éliminé la minuscule, mais fort dérangeante, chose en un temps record (deux jours), ce qui lui a permis de se remettre suffisamment pour réaliser un autre record, mais d’assistance cette fois-ci, pour un Concert Populaire.
Le concert a débuté dix minutes en retard, conformément à l’actuelle officieuse et non écrite politique québécoise exigeant qu’aucun spectacle, sauf rares exceptions, ne commence précisément à l’heure prévue. Le très affable et disert Marc Hervieux, qui aime beaucoup interagir avec son public, a débuté le spectacle en plaisantant sur sa mésaventure et en rappelant qu’il est du patelin puisqu’il est, pour ainsi dire, né au 1693 de la rue Valois, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve.
Le programme de la soirée nous a réservé un total de vingt mémorables pièces. Cinq d’entre elles, ou 25% du programme, ont été pour orchestre seulement. Le concert a donc été un récital de Marc Hervieux à 75%, et surtout une réussite à 100%.
Mi-figue, mi-raisin, Marc nous a d’abord raconté que ce qui distingue les chansons italiennes des autres, c’est qu’elles parlent toutes d’amour… tragique, et qu’en général « l’histoire commence mal pour se finir… très mal ».
Il a brillamment enfilé les succès les uns après les autres. Cette enfilade de tubes italiens, napolitains et siciliens comprenait, entres autres, « Santa Lucia », « Non ti scordar di me », « Corn’grato » (Catari), la chanson napolitaine préférée de Marc, composée en 1911 pour le ténor Enrico Caruso, en plus de « Caruso » de Lucio Dalla, de « Mattinata » de Ruggero Leoncavallo (le compositeur de l’opéra I Pagliacci), de « Torna a Surriento », de « Funiculli, funiculla », et de « Nessun dorma » de l’opéra Turandot de Giacomo Puccini.
Entre ces immortels classiques du bel canto, La Sinfonia de Lanaudière nous a fait planer sur la musique des illustres compositeurs que sont Pietro Mascagni et son « Intermezzo » de l’opera Cavalleria rusticana, Ennio Morricone et ses thèmes de film de Cinema Paradiso, La Mission (« Gabriel oboe ») et, bien sûr, de l’incontournable Il était une fois dans l’ouest. Enfin, la Sinfonia a achevé son opération charme et séduction en nous offrant, de Nino Rota, le thème du film Roméo et Juliette (de Franco Zeffirelli, 1968) et les thèmes de la saga du Parrain.
En rappel, suite à une réaction balistique de la foule qui s’est levée comme un seul homme pour servir à l’ensemble de la distribution une longue et chaleureuse ovation debout, accompagnée d’un tonnerre d’applaudissements, nous avons été gratifiés du fameux méga tube « O sole mio » durant lequel Marc n’a pas eu trop de peine à faire participer une foule enthousiaste qui en redemandait !
Mes coups de cœur de ce concert ont été l’intermezzo de Cavalleria rusticana, qui ne cessera jamais de m’envoûter tellement son lyrisme est enivrant ; la chanson « Non ti scordar di me » durant laquelle Marc est descendu dans la salle pour aller chanter la finale auprès d’une dame qui fêtait son 103e anniversaire de naissance ; l’immortelle « Torna a Surriento » qui me fait rêver depuis ma tendre enfance ; et « Garbiel Oboe », si magnifiquement rendu par Elaine Marcil, premier violon de La Sinfonia et épouse de maestro Laforest.
À l’entracte, le très sociable et accessible Marc Hervieux s’est rendu disponible pour autographier son CD, qui était en vente sur place, ainsi que toute partie du corps qui lui était présentée. Sa grande disponibilité s’est encore manifestée après le spectacle alors qu’il a invité les gens à venir se faire prendre en photo en sa compagnie.
Ce concert, à guichet fermé, a connu un retentissant succès, concluant ainsi de remarquable façon une très fructueuse 55e édition des Concerts Populaires de Montréal. On a déjà hâte à l’an prochain !
Vous pouvez bien sûr, et à loisir, sillonner les pages Facebook de Marc Hervieux, de La Sinfonia de Lanaudière et des Concerts Populaires de Montréal, ou encore leur site internet, en suivant respectivement ce lien-ci, ce lien-là, ou cet autre, pour en apprendre davantage sur tout ce beau et bon monde, et pour consulter leur agenda.