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Salle de presse des Francos : alors qu’on remet son prix à Hubert Lenoir, il y a ce jeune homme très tranquille, retiré, qui passe tranquillement la journée en attendant de se produire sur scène le soir auprès de Pierre Lapointe. Il a un charisme irrésistible, malgré sa grande réserve… Et visiblement, le charisme, c’est de famille : rencontre avec Julien Chiasson, le frère et comparse d’Hubert Lenoir dans le groupe The Seasons.
Oui, The Seasons vit toujours. Mais après l’immense succès du groupe, les musiciens prennent une pause pour explorer leur créativité autrement. C’est le cas de Julien qui, les yeux brillants, nous raconte les multiples projets qu’il a en tête.
Le plus récent, c’est Forest Boys : un groupe de sept gars qui se partagent guitares, basse, voix, batterie, claviers, saxophone. Ils ont enregistré un premier extrait qu’on retrouve sur YouTube, « For Us », pas mal intéressant si on considère qu’il s’agit davantage d’une improvisation que d’une composition.
Cet extrait pique la curiosité : on y trouve un rythme balancé qui s’écoute bien, et la voix de Julien, très mélodieuse quand elle s’aventure dans l’aigu, très en contrôle. L’impro enregistrée des Forest Boys n’est évidemment pas parfaite, mais certains segments nous restent dans la tête et donnent assurément envie de découvrir où va nous amener le groupe.
Voir l’avenir à grands déploiements
Julien Chiasson est indéniablement un créateur. Il se qualifie davantage de compositeur que d’interprète. Il nous raconte sa dernière acquisition: un piano d’appartement sur lequel il donne vie aux mélodies qu’il a en tête, en constatant du même coup ses limites de pianistes.
Loin de le décourager, ce constat l’amène immédiatement ailleurs: comment valoriser ses mélodies par le talent des autres. Et le voilà qui s’emporte pour nous expliquer avec générosité un projet de concerts mettant en valeur les pianistes les plus brillants.
Julien a les qualités d’un bon musicien: de l’écoute, un attrait pour les mélodies, la composition, la capacité de reconnaître les talents et les forces des collègues. Pour lui, Forest Boys, c’est aussi ça: un pari audacieux de regrouper un grand nombre de musiciens, d’aller exploiter le meilleur de cette mise en commun pour faire la meilleure musique possible, tout en restant exploratoire.
Se parler dans le blanc des yeux
Rencontrer Julien Chiasson, c’est avoir devant soi un jeune créateur, réservé oui, mais très assumé, qui te plante le regard dans les yeux et qui te parle en toute transparence. Le genre de rencontre nourrissante qui fait du bien.
Les projets s’emballent dans sa tête. Il sait qu’il a beaucoup de musique qui dort dans le crâne, qu’il veut réussir à extraire et à faire jouer. On souhaite qu’il les chante ses mélodies, et qu’il exploite ce grain de voix intéressant, mesuré.
Alors on a bien hâte de les voir tourner, ces garçons de la forêt. Ce sera à surveiller de près. Ça tombe bien : ils se produisent en spectacle dans le cadre du Festival d’été de Québec (FEQ) sur la scène de l’Impérial Bell, le vendredi 6 juillet à 23 h 30.