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Artiste d’abord, musicien ensuite, l’auteur-compositeur-interprète Joseph Edgar profite du Coup de cœur francophone (CCF) de Montréal pour se payer la traite au Ministère du boulevard Saint-Laurent, ce lundi 5 novembre à 20 h. Pour l’occasion, atuvu.ca s’est entretenu avec lui au sujet de son parcours et de ses projets futurs qui s’annoncent excitants!
Joseph Edgar prépare son septième album pour 2019 et ça fait déjà quelques temps qu’il le mijote. Après 15 ans de carrière solo (et 10 ans de plus avec le groupe Zéro Degré Celsius), il a choisi d’enregistrer une rétrospective comportant le plus d’extraits de spectacles possible.
Grand amateur du CCF, Joseph est reconnaissant de la confiance qu’on lui a montrée en début de carrière, alors que l’organisation du festival l’approchait et lui donnait la chance de participer aux tournées pancanadiennes. Il me racontera notamment celle de 1996, de l’Acadie à Vancouver, avec Zébulon.
Pour cette édition, le musicien a le privilège de se monter un spectacle sur mesure, dans une salle comme il les aime.
Tout sonne bien au Ministère
Joseph Edgar jouera pour la première fois dans cette salle pouvant accueillir 300 personnes, et cela semble faire son bonheur : « J’aime mieux les petites salles, semi-intimistes. Pas des salles à l’italienne, c’est plus dur, tout le monde est collé. Dans une petite salle, on a une meilleure communion. C’est pas un bar où tout le monde parle, la scène est au niveau des spectateurs, on voit le regard des gens! », nous dit-il.
Jouer pour la première fois dans une salle, c’est comme rencontrer quelqu’un pour la première fois. Chaque salle a son caractère, chaque public est différent. Donc, chaque spectacle est différent.
Joseph est reconnaissant envers le CCF pour cette opportunité. Le Ministère, qui a gagné un Félix pour la Salle de spectacle de l’année, a une sonorisation exemplaire qui se prête parfaitement au projet d’enregistrement. Du bonheur donc pour les sept musiciens sur scène, avec la formation de base batterie/basse/guitare à laquelle on ajoute une choriste, un claviériste et un percussionniste.
Parmi les musiciens, certains suivent Joseph depuis un certain temps, d’autres en sont à leur première collaboration. Grâce au CCF, l’auteur-compositeur-interprète a l’opportunité de monter un spectacle où l’attention est focalisée sur les couleurs musicales : on cherche à atteindre la même qualité sonore que dans un studio… Quelque chose qui est plus difficilement accessible en tournée, à cause des coûts liés à un groupe de cette taille.
La création qui rattrape
Joseph Edgar est encore surpris de son parcours. Alors qu’il se spécialisait dans les arts visuels et pensait à devenir bédéiste, la musique a fini par prendre plus de place chez celui qui papillonnait de la trompette aux percussions en passant par le chant, pour apprendre la guitare en composant à l’âge de 27 ans.
La vie de band, la tournée, les albums indépendants, c’est beaucoup d’énergie. Ça fonctionne, malgré les remises en question et l’essoufflement, parce qu’il arrive toujours un projet intéressant et parce que, dans la tête de Joseph Edgar, il y a toujours une chanson qui finit par tourner.
Pas évident alors, pour le créateur, de choisir une trame pour le spectacle du 5 novembre. Pas évident de choisir celle qui donnera le meilleur fil conducteur de sa carrière. Joseph Edgar a fouillé dans son matériel: il y a une centaine de chansons! Il en a sélectionné beaucoup, une trentaine. En répétitions, les musiciens essaient, élaguent, font des choix. Joseph ne veut pas saturer le spectateur et il veut trouver une évolution dans le spectacle.
Les chansons qui ont plus de vécu ont été réarrangées : un son plus actuel auquel s’associe davantage Joseph, mais aussi des textes plus léchés, dans lesquels il se permet de biffer quelques choix de jeunesse qui sont moins assumés.
On lit de Joseph Edgar qu’il a l’imagination débridée. Surpris et modeste, celui qui n’a jamais arrêté d’écrire préférera dire qu’il est juste productif. Peu importe, ses chansons, qu’elles soient plus vieilles, très connues (les succès des radios sont au menu) ou toutes neuves (il y en aura), Joseph nous les servira dans une « vraie » belle soirée, le 5 novembre, pour dire merci à 25 ans de musique. Pour en savoir plus, visitez le site du Coup de cœur francophone.