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Du 28 juin au 8 juillet 2017, se déroulait le Festival international de jazz de Montréal. Pour sa soirée de clôture samedi dernier, l’événement a accueilli sur ses différentes scènes les artistes Jesse Cook, Lee Aaron : Electric Blues, mais également Matt Holubowski au Théâtre Maisonneuve de la Place des arts. Accompagné de ses talentueux musiciens, le chanteur a élevé sa voix si versatile dans une salle bordée par l’énergie vigoureuse de la foule.
Solitudes, le dernier album de Matt Holubowski sorti en septembre 2016 chez Audiogram, est le second opus de ce musicien Folk, connu pour son passage chez les finalistes de l’émission de télévision La Voix en 2015. Le spectacle de samedi dernier présentait un heureux mélange de ces instants de douceur et d’intimité, créés par une musique parfois délicate, parfois fortement sentie, mais toujours accueillie par de vibrantes acclamations de la foule, déjà clairement vendue à Monsieur Holubowski.
Comme première partie, le festival proposait Helena Deland, une jeune chanteuse accompagnée de sa guitare électrique, d’une autre musicienne et d’une choriste. Elle a tranquillement déposé une ambiance veloutée dans la salle aux bancs fixes – permettant une insertion totale dans l’atmosphère des chansons. Les ballades, comme un voile musical, bougeaient peu mais guidaient bien le public dans une introduction toute en douceur.
Les quelques trente minutes de première partie se sont poursuivies par une entracte, puis par l’apparition posée de Matt Holubowski sur une scène centralisée, aux luminaires pendants et aux instruments disposés en un cercle central, comme si le Théâtre n’était en fait qu’une toute petite scène privée permettant une grande cohésion entre les musiciens. La première chanson a poursuivi le courant instauré précédemment, grâce à Matt Holubowski seul avec sa guitare et ses soubresauts de voix si caractéristiques, partant des aigus bien contrôlés vers les graves profonds. Puis sont apparus les autres musiciens, après les acclamations de la foule, et a démarré un concert à l’effigie de la musique proposée dans les albums, mais bien transposée pour la scène : parfois plus rock, souvent très folk.
Matt Holubowski sait clairement se faire adopter par son public : lors d’un problème de pédale de son batteur, l’auteur-compositeur a simplement empoigné le micro, s’adressant à la salle et lui racontant quelques inspirations de voyage au Moyen Orient, l’ayant poussé à composer plusieurs de ses chansons, dont A Home That Won’t Explode, qu’il a ensuite interprété avec son ukulele et ses sons entraînants et vibrants, malgré les propos à la fois sombres et engagés de sa mélodie. À plusieurs autres reprises, il a pris le temps de discuter avec la salle, ajoutant encore plus à l’impression que nous n’étions que quelques-uns dans cette salle pourtant bien remplie. Une certaine impression de solitude se dégageait – une bien belle solitude.
Il est à noter que la mise en scène a été particulièrement bien exécutée, avec ses projections d’ombres chinoises voilées à l’arrière, ses ampoules et lumières qui apparaissaient et disparaissaient du plafond au gré des chansons, et ses projections douces, sans artifices, non sans rappeler les scènes de Patrick Watson pour sa dernière tournée de Love Songs for Robots.
Matt Holubowski sera également en tournée partout au Québec en 2017 et 2018. Cliquez ici pour visiter son site internet et vous procurer vos billets pour un spectacle qui en vaut décidément la peine. Ce jeune musicien a un avenir bien prometteur!