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Jeudi soir le 18 juillet, au Centre Pierre-Charbonneau, la 55e édition des Concerts Populaires de Montréal présentait, pour une deuxième année consécutive, l’Orchestre du Septième Art (l’OSA) dans un concert intitulé Du cinéma, Bien entendu! Et, encore une fois, ce fut un régal de tous les instants.
L’OSA en quelques mots
L’an passé, j’ai encensé sa première participation aux Concerts Populaires de Montréal. Heureusement que j’avais conservé une bonne provision d’encens pour cette année, car j’en aurai encore grand besoin, ci-dessous, pour rendre à nouveau hommage à cet ensemble composé d’une cinquantaine de musiciens « bénévoles » passionnés par la musique de film.
Tout d'abord, je rappelle que l’orchestre a été formé en 2005 et qu’il est dirigé par la maestra Lise Bellehumeur, ex-professeure de musique au secondaire durant 20 ans. Je laisse, par la suite, l’OSA définir sa mission en ses propres termes : « L'Orchestre du Septième Art propose à ses auditeurs un spectacle de musiques symphoniques tirées du répertoire des trames musicales de l'industrie cinématographique. Il présente toutes ses grandes musiques en y incluant des projections simultanées des images des films associés aux musiques choisies sur écran géant. Cette fois, la musique est en avant-scène et l'image des films vient servir les grandes œuvres des compositeurs. » Voilà donc pour l’objectif et le modus operandi.
Contenu du programme
Contrairement au programme de l’an passé, qui était essentiellement composé de valeurs sûres, celui de cette année proposait des titres un peu moins connus (sauf notables exceptions), mais dont les musiques n’étaient certes pas moins intéressantes sinon carrément enivrantes.
Le concert s’est amorcé par une pièce que la chef n’a pas jugé bon d’identifier et qui m’a semblé (par ses relents de rigodon) être un potpourri d’œuvres québécoises. Qu’on me corrige sans hésitation si j’ai tort !
Ensuite, voici dans l’ordre de leur présentation, les huits œuvres – et leurs compositeurs respectifs – qui ont été à l’honneur et qui ont ainsi contribué à notre ravissement :
Qualité des prestations
Durant toutes ces prestations, la musique a été au premier plan et aurait parfaitement pu se suffire à elle-même. Or, elle a de plus bénéficié du renfort d’extraits de films projetés sur deux grands écrans, venant appuyer ou justifier son propos. Je dois admettre, qu’à mes yeux et à mes oreilles, le choix des images a été au moins aussi judicieux que les arrangements musicaux qui les ont accompagnés. En amont de ce spectacle, il s’est de toute évidence fait un remarquable travail de sélection (des séquences vidéo) et de synchronisation (avec la musique).
L’orchestre s’est tour à tour fait discret, nuancé, fougueux, sentimental, dramatique, volumineux, mais toujours très présent et pertinent. Cependant, peut-être un tantinet envahissant lors de la prestation de la soprano Catherine Elvira Chartier dont la participation, durant les extraits d’Avalon, sur la musique du compositeur Kenji Kawai, a indéniablement été un temps fort grandement apprécié par la foule. J’aurais aimé en entendre plus de cette très talentueuse soprano à la voix puissante et aux aigus impressionnants.
En plus de ce retentissant et mémorable Avalon, la musique de Dragonheart a été tout simplement grandiose. Pour Life as a House, qui a mis le piano particulièrement en vedette, elle s’est plutôt faite lyrique et sentimentale, avant de devenir carrément dramatique et triomphante, tout en incorporant des rythmes africains, pour The Ghost and the Darkness. La musique d’Avatar a été des plus inventives tandis que celle de L’impossible a été dramatique et poignante à souhait, notamment grâce au violoncelle et au piano.
Bref, toute la gamme des émotions y est passée. Les nuances musicales se sont surmultipliées. Lise Bellehumeur et son OSA ont une fois de plus démontré, avec grand talent, indéniable versatilité et manifeste éloquence, que la musique de film peut parfaitement bien occuper l’avant-scène et se suffire à elle-même, au lieu d’être simplement reléguée à son habituel rôle de soutien de l’action.
Force est de constater que de géniaux compositeurs se sont investis, et s’investissent toujours, dans l’art difficile de musicalement enrober, supporter, accompagner ou magnifier l’action sur petit ou grand écran et, qu’en retour, de brillants musiciens et de formidables orchestres symphoniques parviennent à leur rendre pleinement justice. Une ovation debout spontanée et de très chaleureux applaudissements ont attesté que l’OSA s’est effectivement et expertement acquitté de sa mission pour notre plus grand plaisir.
À la prochaine !
Pour l’an prochain on ne peut que souhaiter revoir l’OSA pour une troisième année d’affilée ; d’autant plus que Lise compte bien consacrer l’entièreté de son prochain programme à la seule musique de la série à succès Game of Thrones. Ça semble très prometteur !
Les Concerts Populaires de Montréal se poursuivent les jeudis 25 juillet et 1er août. Apprenez en davantage et procurez-vous des billets en visitant son site internet et sa page Facebook. Quant à l’OSA, il vous attend de même ici, sur son site internet, et sur sa page Facebook.