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Le 17 mai au dôme de la Voie Lactée du Planétarium Rio Tinto Alcan se tenait Des astres et des cieux; sous les projections envoyant les spectateurs visiter notre galaxie, un chœur de huit chanteurs du Studio de musique ancienne de Montréal (SMAM) redonnait vie à d’antiques motets célestes sous la direction musicale d’Andrew McArney.
Le motet est un genre musical très ancien et prolifique dédié principalement à des chants liturgiques. Les thèmes célestes y sont donc abondants, et quel heureux mariage que celui d’une forme artistique millénaire à la technologie du dôme du planétarium!
Le motet appartient à la musique dite polyphonique, c’est-à-dire que le chœur peut exécuter au même moment différentes mélodies, différents rythmes et différentes intensités. Ces variations complexifient les airs en leur ajoutant multiples nuances et harmonies qui permettent au chœur d’être en quelque sorte un orchestre à lui seul, ce qui rend d’autant plus intéressant n’importe quelle prestation a cappella.
Les huit chanteurs venus représenter la SMAM appartiennent à différents types de voix et maîtrisent avec une exactitude impressionnante leur instrument. C’est absolument nécessaire pour ce type de prestation ou chacun doit respecter sa partition et aucune musique n’est là pour camoufler les fausses notes. Si la nervosité est présente, elle n’a toutefois aucun impact sur la qualité du spectacle. Qu’importe le niveau d’intérêt que le spectateur ait envers ce type de musique, le caractère virtuose des interprètes fascine autant qu’un sport de niveau olympique.
La prestation est d’autant plus captivante grâce aux projections sur le dôme. Débutant par le coucher du soleil et se terminant sur son lever, elles nous entraînent à découvrir les constellations, les crevasses lunaires, les anneaux de Saturne, le nuage flottant de la nébuleuse d’Orion. Le dôme a l’avantage de rendre hommage à l’imposante taille des astres, qui est difficile à saisir en images. Bien que les distances parcourues lors de la simulation soient inimaginables, elles sont simulées de manière à ce qu’on puisse comprendre la relative différence de taille entre ces éléments. Si bien qu’au clou du spectacle, lorsque les voix s’élèvent sur notre galaxie, si petite et éloignée des autres galaxies, un vertige émouvant étreint le spectateur.
Sans même comprendre le quart de ce que nous savons aujourd’hui de l’astronomie, les compositeurs de l’époque ressentaient ce même mélange de fascination et de vertige en levant les yeux au ciel. Sans savoir à quel point nous étions petits dans l’univers, ils se sentaient tout de même face à quelque chose de vaste, puissant et mystérieux, auquel ils ont associé la foi. Autant il est difficile, même aujourd’hui, de comprendre les grandes lois régissant l’univers, autant ces compositeurs ne pouvaient imaginer qu’un jour leurs chants seraient présentés non plus sous les vitraux colorés des cathédrales, mais sous des images détaillées et mouvantes du ciel, toujours a cappella. N’est-ce pas magnifique?
Pour en savoir plus sur les prochains spectacle du Studio de musique ancienne de Montréal, rendez-vous sur leur site.
Si vous souhaitez plutôt en apprendre plus sur les concerts présentés dans les dômes du Planétarium Rio Tinto Alcan de l’Espace pour la vie, rendez-vous sur leur site.