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Jeudi soir le 14 décembre, par une glaciale soirée d’hiver québécois, l’Orchestre Métropolitain, dirigé par le maestro Christoph Campestrini, a enjolivé la Maison Symphonique d’un bouquet de chaleureuses et réconfortantes œuvres célèbres tirées du répertoire d’illustres compositeurs.
La soirée a connu un départ sur les chapeaux de roues grâce à Piotr Ilitch Tchaïkovski et « La Belle au bois dormant, suite (op. 66a) ». Le très expressif et démonstratif chef a dirigé de mains de maître les cinq mouvements au programme. Cette suite contrastée, qui alterne temps forts et temps plus modérés, s’est terminée par une célébrissime valse que vous pouvez entendre et vous remémorer en cliquant ici.
Ensuite c’est Serhiy Salov, pianiste canadien d'origine ukrainienne en résidence de l’OM pour la saison 2017-2018, qui est venu nous époustoufler en démontrant une hallucinante dextérité lors de l’exécution des trois mouvements du « Concerto pour piano no 2 en fa majeur (op. 102) » de Dimitri Chostakovitch. Il s’agit d’une œuvre très enjouée que le compositeur a composée pour son fils Maxime qu’il l'a offerte au public le jour de son 19e anniversaire. L’artiste a eu droit aux fleurs et à l’ovation debout suivant sa remarquable performance appuyée par un orchestre en pleine possession de tous ses imposants moyens.
Après l’entracte, le régal musical s’est poursuivi avec huit minutes de pur ravissement grâce à la superbe « Ouverture » de l’opérette Le Baron tzigane (Der Zigeunerbaron) de Johann Strauss Fils. Ce type de musique recèle une forte charge émotive qui invariablement me touche et me fait vibrer. J’ai dû être tzigane dans une vie antérieure.
L’orchestre a enchaîné avec la très charmante « Die Libelle (La Libellule) polka-mazurka (op. 204) » de Josef Strauss.
Ensuite, nous avons été fascinés par la puissamment évocatrice, « Im Krapfenwald’l (Dans la forêt de Krapfen), polka française (op. 336) » de Johan Staruss Fils, durant laquelle des chants d’oiseaux sont reproduits pour le plus grand plaisir des auditeurs.
Ces moments d’extase lyrique se sont poursuivis et conclus par quatre enivrants et magistraux extraits de Hänsel und Gretel d’Engelbert Humperdinck. Et tel que mentionné dans le programme : « Ne pas confondre avec le très populaire chanteur britannique Arnold George Dorsey (né en 1936) qui a adopté Engelbert Humperdinck comme nom de scène ».
Hänsel et Gretel est un opéra dont le livret a été inspiré d’un des célèbres contes des frères Grimm. L’œuvre a connu un triomphe d’une ampleur exceptionnelle dès sa création le 23 décembre 1893. Depuis elle est traditionnellement reprise durant la période des fêtes avec un succès qui ne se dément pas.
En rappel, le fougueux chef nous a offert la toujours populaire « Balade en traîneau » composée sous le titre de « Sleigh Ride » par Leroy Anderson en 1948. Incidemment, le compositeur a eu l’idée de cette pièce durant une vague de chaleur en juillet 1946. De la canicule est donc née une rafraîchissante mélodie devenue par la suite un ver d’oreille par excellence durant le temps des fêtes. Vous voulez l’entendre ou la réentendre? Vous n’êtes qu’à un clic près, ici.
L’ensemble des artisans de cette magique et mémorable soirée a été salué par une ovation debout et par d’insistants applaudissements grandement mérités.
Le chef autrichien, à la feuille de route très impressionnante, et l’Orchestre Métropolitain, toujours fidèle à sa réputation d’excellence, peuvent parfaitement se targuer d’une autre… mission accomplie!
Vous pouvez suivre les activités de l’Orchestre Métropolitain en consultant son site internet, ici : orchestremetropolitain.com