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Le 9 février à 19h00 sur Facebook, la soprano colorature Marianne Lambert et la harpiste Valérie Milot procéderont au lancement virtuel de leur œuvre commune, une réalisation dont elles sont très fières, un album de bel canto intitulé Canzone di Notte que j’ai eu le privilège et le bonheur d’écouter en primeur, et dont je vous entretiens... avec ardeur.
Bien que le livret accompagnant le CD nous apprenne que « Canzone di notte réunit des airs évoquant les espoirs et les songes propres à la nuit », mon écoute attentive et ma lecture inquisitrice des textes des chansons m’ont définitivement convaincu que le fil conducteur de toutes les pièces de l’album est plus l’amour que la nuit. Il s’agit d’amour se faisant tour à tour passionnel, reconnaissant, déçu, inquiet, extatique, ou encore nostalgique. Oui l’amour, encore l’amour, toujours l’amour! Cependant, nul ne peut nier que l’amour, la rêverie, et la nuit sont, depuis toujours, d’inséparables complices. Alors, Canzone di Notte? Forse (peut-être)! Va bene (Ça va)! Mais Canzone d’amore, anche (aussi)!
Il s’agit d’un deuxième opus pour Marianne Lambert – qui nous a déjà offert l’excellent et mémorable Mélodies Passagères en mai 2020 – et d’un ixième pour la prolifique Valérie Milot. Ces émérites dames se sont assuré les services du renommé violoncelliste Stéphane Tétreault à la direction artistique.
Quand trois comparses et amis, éminents artistes québécois de réputation internationale, conjuguent leur immense talent et leurs efforts pour s’investir dans un projet, nulle surprise que la résultante soit de la haute voltige.
En fait, je trouverais déchirant de devoir décrire cet album en un seul mot, car il me faudrait choisir parmi des superlatifs tels que formidable, remarquable, spectaculaire, fascinant, ou autres qualificatifs aussi élogieux. Qu’il me suffise, pour l’instant, d’affirmer que le produit final est des plus léché et achevé et que, dès la 1re écoute, ses mérites vous sauteront aux yeux... et aux oreilles.
Le séduisant répertoire qui nous est proposé réunit dix-neuf joyaux du bel canto composés par Giovanni Sgambati, Stefano Donaudy, Antonio Vivaldi, W.A. Mozart, Vincenzo Bellini, Franz Schubert, C.W. Gluck, Gaetano Donizetti et Gioachino Rossini. Avec une telle brochette de génies musicaux - merveilleusement bien servis par un duo d’interprètes surdouées - le ravissement de l’auditeur et les incontournables vers d’oreille relèvent de la certitude. Tous ces petits chefs-d’œuvre, qui ne sont pas des extraits d’opéras, ont néanmoins été composés majoritairement par des maîtres de l’opéra, sauf le dernier, « Giusto Ciel! », qui est une aria provenant de l’opéra L’assedio di Corinto (Le siège de Corinthe) de Rossini.
Les chants sont de durées fort variables, allant d’aussi peu qu’une minute et quarante secondes, pour Oiseaux si tous les ans de Mozart, à presque cinq minutes, pour Sposa, Son Disprezzata de Vivaldi qui, incidemment, repose sur l’un des textes les plus courts.
Je suis d’avis qu’il s’agit là d’un répertoire des plus homogène - qui a dû être élaboré suivant une sérieuse réflexion des conceptrices de l'album - qui instille une chaleureuse et confortable atmosphère de rêverie contemplative, ayant l’amour pour thème, et dont on émerge avec regret au bout de 60 minutes d’intense ravissement. C’est du moins ainsi que je l’ai perçu.
Rien de moins que l’intégralité des dix-neuf pièces! Ce bouquet de chansons est un pur concentré de passion mise en mots et en musique.
Si je devais absolument trancher, j’opterais d’abord pour les trois suprêmement lyriques pièces de Donizetti, suivies par Vaghissima sembianza de Stefano Donaudy.
Jusqu’à ce jour je n’avais entendu cette ravissante chanson qu’interprétée par mes ténors favoris, en commençant par l’immortel Mario Lanza, qui a bercé la majeure partie de ma jeunesse.
J’avoue que la touche féminine que Marianne y insuffle transcende cette perle du bel canto et me la fait redécouvrir avec grand plaisir. Motivé par l’intérêt renouvelé que soulève en moi cette remarquable interprétation, je vais instamment à la recherche d’autres interprétations féminines, qui auront certes fort à faire pour rivaliser avec celle de Marianne.
J’ai également été séduit par les quatre chansons de Bellini, ainsi que les trois de Rossini. À mon humble avis, qui ne fait pas nécessairement autorité ni unanimité chez les mélomanes, au royaume du bel canto les Italiens sont rois. Ils possèdent le secret de la mélodie accrocheuse.
Aussi, en plus de me ravir avec sa musique, Schubert a réussi à m’accrocher un sourire aux lèvres grâce au texte de Mio ben ricordati qui se lit comme suit : « Et si aimer est possible pour les cendres froides, depuis l’urne toujours je t’adorerai. » Ça, messieurs-dames, c’est de l’amour inextinguible!
La cristalline voix acrobatique de Marianne et le prodigieux doigté de Valérie sont rien de moins que d’irrésistibles armes de séduction massive devant lesquelles on ne peut que s’incliner. Elles ont succombé à la tentation de se surpasser afin qu’à notre tour, nous succombions à l’irrépressible envie de nous abandonner à répétition aux accents d’une voix angélique portée par une musique céleste.
Dès que les toutes premières notes retentissent, on s’envole et on plane grâce à la voix aérienne de Marianne, souple et parfaitement maîtrisée, souverainement à l’aise dans les aigus et les suraigus, qui n’a de cesse de nous charmer, de nous bercer, et de nous épater, portée par les envoûtantes sonorités émanant de la harpe enchantée d’une Valérie Milot au sommet de son art.
Le bel canto foisonne d’enjolivures, de fioritures, et de vocalises enlevantes, qui donnent à Marianne et Valérie de nombreuses occasions de s’illustrer, vocalement et musicalement, en surfant avec une maestria consommée, sur les occasionnelles vagues déferlantes de difficultés dont elles se moquent allégrement. Dans La pastorella delle alpi de Rossini par exemple, on assiste à une élégante et joyeuse pyrotechnie vocale qui m’a laissé pantois.
Au chapitre de l’accompagnement musical, la prise de son a été excellente lors de l’enregistrement – je lève volontiers mon chapeau à l’équipe technique qui en a été responsable – si j’en juge par le fait que jamais la harpe – incidemment jouée de mains de maître – ne se fait envahissante, ni ne couvre la voix; mais jamais non plus nous ne pouvons ignorer sa bienfaisante omniprésence et ses enjôlantes sonorités. Ah la harpe! Lorsqu'elle vibre, elle présage le paradis. C'est l’instrument de musique favori des anges et des archanges se prélassant indolemment sur leurs nuages moutonnants.
Devriez-vous vous précipiter pour vous procurer cet album? Absolument! Je le recommande vivement et inconditionnellement, spécialement en ce temps troublé de pandémie où son écoute sera un baume apaisant pour votre âme, un kaléidoscope de couleurs scintillantes dans la griserie ambiante.
Le 9 février à 19h00, vous pourrez accéder au lancement virtuel de cet enivrant CD en cliquant simplement sur ce lien.
Par ailleurs, vous pouvez d’ores et déjà en faire l’acquisition en vous rendant sur le site web Anemone 13.
Marianne et Valérie sont présentes sur Facebook, et elles vous donnent rendez-vous sur leur site internet, respectivement ici et là, pour en apprendre davantage sur leur parcours individuel déjà grandement étoffé, leurs réalisations et leur agenda. Leur brillant directeur artistique, le réputé violoncelliste Stéphane Tétreault, est également présent sur Facebook, et il vous convie à fréquenter assidûment son site internet.