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Bernard Lavilliers, auteur-compositeur-interprète français de 72 ans, se produira au Québec pour deux concerts exceptionnels. De passage le 15 novembre 2018 à l’Olympia de Montréal après plusieurs années d’absence, il présentera pour l'occasion un événement musical à ne pas manquer ! Connu pour ses mélanges de styles allant du reggae au rock, en passant par l’électronique et la salsa, Bernard Lavilliers réalise des carnets de voyage sonores. Avec son dernier album 5 minutes au paradis, il va sans aucun doute vous faire planer !
Chanteur connu depuis la fin des années 1970, Bernard connaît le succès grâce à sa collaboration avec Léo Ferré notamment, mais aussi avec la sortie de son album O Gringo qui symbolise ses différents voyages en Amérique du Sud et aux États-Unis. On se rappelle la chanson « Stand the Ghetto » sortie en 1980; et le reggae, la salsa et les rythmes brésiliens marquent ses premiers albums qui s’unissent aux paroles chantées en français. Parfois, Lavilliers parle même de sa France natale, comme dans « Pigalle la blanche » issue de son album Nuit d’Amour sorti en 1981. Pendant cette période, Lavilliers devient le pionnier du reggae « à la française » aux côtés de Serge Gainsbourg.
Les années 1990 marquent un renouveau dans son style où il intègre de la musique électronique et du rock à ses créations. La chanson « On the Road Again » issue de son album IF est un tube où, à travers ses paroles, il précise « Nous étions jeunes et larges d'épaules, bandits joyeux, insolents et drôles / On attendait que la mort nous frôle / On the road again, again, au petit jour on quittait l'Irlande ». Lavilliers prend confiance et partage ses états d’âme et ses prises de conscience sur les différentes classes sociales au fur et à mesure des années.
Les années 2000 témoignent d’un retour à ses premières amours avec la sortie d'albums plus tropicaux, racontant ses voyages en Asie et au Moyen-Orient. En 2010, son album Causes perdues et musiques tropicales met en avant un style « latinostalgique » allant de la salsa à la musique traditionnelle africaine. Son titre « Angola », en duo avec la star angolaise Bonga confirme ses choix musicaux.
En 2014, Lavilliers fait différentes reprises de quelques-uns de ses titres phares. Avec la talentueuse Catherine Ringer, issue du groupe Les Rita Mitsouko, ils font revivre « Idées Noires », l’un de ses titres les plus connus.
Son 22e album (!), 5 minutes au paradis, sort en 2017. Pendant la promotion, il est précisé sur le site du chanteur que « Bernard Lavilliers envoie valser d’un coup de rein les rythmes chaloupés, au profit de guitares électriques, cordes, cuivres et percussions orchestrées en bouquets énergisants. C’est un disque très ancré dans l’actualité ». « Muse » est le premier titre de cet album et il y chante « Mat d’acajou Barretto magnifique / Les yeux fermés sur un transatlantique / Joue, joue / Rêve de Ravel, de Mozart et de France / Combo cuivré mais c'était pour la danse / Danse cambrée des tambours de Dakar / Tourbillonner la pagne du Sabar. » Lavilliers, encore aujourd’hui, témoigne d’une harmonie musicale qu’il est le seul à savoir faire, où se mêlent classicisme français et sonorités exotiques.
Aujourd’hui, Bernard Lavilliers est à voir comme un descendant de Léo Ferré et de Serge Gainsbourg. À travers ses 22 albums, il fait de la chanson réaliste en représentant sa vision du monde et de la société avec des influences à la fois brésiliennes, africaines et latines. Ses albums, qu’on aime dénommer des « carnets de voyage musicaux », représentent également ses engagements politiques : depuis les années 1970, il soutient les ouvriers et la lutte contre la fermeture des usines. Aujourd'hui encore, Bernard Lavilliers ose dénoncer certains problèmes politiques comme avec sa chanson « Croisières Méditerranéennes », issue de son dernier album, qui traite du périple des réfugiés en mer. Ses paroles sont poignantes : « Croisières méditerranéennes / Sourires carnassiers des murènes / Très loin des sirènes italiennes / Tu atteindras ces rives sombres très près des côtes siciliennes / Les vierges noires comme une traine / Nous dormons dans des villes, ombres parmi les ombres, les longs couteaux tirés / À deux doigts de l’Europe, on a rêvé si fort, on commence à douter »
À travers son non-conformisme musical, Bernard Lavilliers exprime ses idéaux politiques dans le mélange de ses sonorités. Ses paroles françaises qui fusionnent avec des rythmes du monde symbolisent son style, qu’il sait toujours renouveler. Avec ce dernier album, co-réalisé avec Benjamin Biolay et Feu! Chatterton, Lavilliers retourne vers des dominantes pop-rock avec parfois des touches jazzy où se côtoient colère et rêverie.
Bernard Lavilliers, c’est donc plus de 20 albums et 50 ans de carrière qui représentent ses voyages. Après une intervention marquante lors de l’ouverture du Festival de jazz de Montréal en 1980, il revient au Québec cette année pour deux concerts inattendus ! Cet artiste français faisant de la musique du monde se produira le 15 novembre 2018 à l’Olympia de Montréal. Alors sortez vos agendas sans plus tarder, ce rendez-vous vous amènera un peu de soleil et de chaleur des tropiques en plein milieu de cet automne québécois !