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Ce lundi 5 juin au Métropolis, la salle vibrait au son des nappes et des beats électro de BANKS, de passage à Montréal dans le cadre de sa tournée nord-américaine. L’artiste, dont le second album The Altar est paru l’année dernière, a surpris de part son assurance et son spectacle rodé en tous points : accompagnée de deux danseuses, d’un guitariste-claviériste et d’un batteur, BANKS a su sans aucun doute séduire une foule nombreuse et très éclectique. Retour sur une soirée réussie !
Entre obscurité et couleurs saturées
Le concert a laissé transparaître la personnalité sombre et envoûtante de BANKS qu’on retrouve notamment dans ses textes, mise en valeur par la robe noire sexy de vamp au bustier haute couture que portait l’artiste, les deux danseuses revêtues d’un long voile noir cachant leurs visages, et l’intervention de la chanteuse au sujet de la période dark qu’elle a vécue et le pouvoir de la musique qui l’a aidée à dépasser ces épreuves de la vie. Contrastant avec cette ambiance noire, les couleurs projetées sur la scène étaient variées et intenses, lumineuses, réveillant la chaleur ambiante en se mariant avec la voix sensuelle de BANKS, particulièrement dans « This Is What It Feels Like », avec un jaune ensoleillé et un bleu intense, ou dans « Mind Games » avec des tons roses/violets et des projections en éclats de toutes les couleurs sur le plafond du Métropolis. Dans « Mother Earth », un épisode très romantique et doux a même été orchestré par BANKS qui avait distribué des cœurs rouge vif à accrocher aux téléphones cellulaires de ses fans pour être tous sortis en même temps et remplir la salle d’ondes d’amour pendant la chanson.
Un public éclectique et conquis
Tout au long de la soirée, on a pu voir des fans issus de milieux très variés se déhancher, vêtus de tenues diverses propres à leurs « clans » et à leur style. Une chose est sûre, ils avaient au moins une chose en commun : la passion et l’enthousiasme face à l’univers propre à BANKS dans lesquels ils étaient plongés et semblaient se retrouver sans difficulté. Dans « Drowning » tout particulièrement, chanson extraite du premier album de la chanteuse Goddess sorti en 2014, les deux danseuses qui l'accompagnaient ont mis l’ambiance en agitant les bras de droit à gauche, faisant danser la foule toute prête à les imiter et chauffée au plus haut point. Le même genre de phénomène s’est produit sur « Beggin for Thread » : on pouvait observer des sourires, des rires aux éclats, des déhanchés et des mouvements de danse dans le public, alors qu’à mesure que la chanson avançait, les mains se levaient et s’agitaient de plus en plus fébrilement, jusqu’à se transformer en claps sur le pont, encouragées par l’exemple donné sur scène. Après « Haunt » qui clôturait le spectacle, les spectateurs étaient survoltés et ont demandé un rappel ardent et intense à BANKS, qui a fini par réapparaître pour offrir deux titres supplémentaires à ses fans montréalais, soit « 27 Hours » et « This Is Not About Us ».
Au final, les chorégraphies savamment orchestrées, la voix grave sensuelle et lancinante de BANKS – notamment à travers des envolées vocales pénétrantes dans certains de ses titres – et la scénographie plus qu’efficace ont su nous séduire et nous laisser sur une note très positive, quoique certains d’entre nous doivent être déjà impatients de revoir l’artiste se produire sur une scène à Montréal !