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Hier soir, André Rieu a été fidèle à la tradition, qu’il a lui-même instaurée, de jouer et de triompher devant une salle pleine à craquer et gagnée d’avance. Le toit du Centre Bell a été soulevé par une gigantesque vague d’enthousiasme et les estrades n’ont mis personne à l’abri du tsunami d’applaudissements et de la déferlante d’ovations debout.
Ce violoniste virtuose, chef d’orchestre, polyglotte – qui manie plutôt bien le français – et ambassadeur par excellence de la musique classique et semi-classique, est propriétaire-administrateur de son propre orchestre, le Johann Strauss Orchestra. Il est à la tête d’une entreprise qui compte 110 employés permanents – plus 100 autres occasionnels – exigeant un fond de roulement minimal de 1,000,000 $ par mois, et plus encore lorsque l’orchestre est en tournée. Il a vendu 40,000,000 d’albums au cours des 20 dernières années.
À 20 h pile, le très ponctuel André a fait son entrée en procession avec son orchestre de l’arrière de l’amphithéâtre jusque sur la scène, comme le veut désormais une coutume bien installée.
Après les salutations d’usage, il a souligné le caractère international de son orchestre – qui fête sa 30e année d’existence – réunissant des musiciens de 13 différentes nationalités et des solistes invités de partout à travers le monde. Il a précisé qu’il en était à sa 11e visite à Montréal.
Crédit photo : André Rieu Productions
Dans sa détermination à nous reconquérir, son premier acte de séduction a été la magistrale interprétation de « Granada » – une très célèbre chanson espagnole – par les trois ténors qu’il a baptisés The Platin Tenors, soient Gary Bennett de Tasmanie, Bela Mavrak de Hongrie et Serge Bosch de Belgique.
Après cette solide prestation, André, ses solistes et son orchestre ont eu droit à la première d’une longue suite d’ovations debout spontanées. En effet, durant toute la soirée, presque toutes les pièces interprétées ont été saluées ainsi par une grande partie de la foule. De mémoire d’amateur de classique qui assiste à énormément de concerts et de récitals, je n’ai jamais compté autant de standing ovations lors d’un même événement.
La mise en scène était rien de moins que grandiose, et je pèse mes mots. D’abord toutes les musiciennes de l’orchestre étaient, comme à leur habitude, vêtues de très élégantes robes longues bouffantes aux couleurs pastel et leurs confrères portaient l’habit noir classique. Derrière l’orchestre, un écran géant–d’environ 15 pieds de haut par 75 pieds de large – occupait toute la largeur de la scène et on y projetait constamment de splendides images contextuelles hautes en couleurs. En hauteur, de part et d’autre de la scène, était installé un grand écran qui privilégiait des images d’André Rieu, de ses solistes et des musiciens de l’orchestre. Bref, on en avait plein la vue, peu importe où l’on était assis.
Crédit photo : André Rieu Productions
Après « Granada », les trois ténors nous ont gratifiés du toujours immensément populaire « Nessun dorma », extrait de l’opéra Turandot de Puccini, sur fond de cité médiévale européenne.
André a renchéri avec la « Valse des patineurs », illustrée par l’immense toile représentant un anneau de glace entouré de moulins à vent emblématiques de la Hollande. L’œil a été aussi rassasié que l’oreille.
Ensuite on a pu apprécier « Chagrin d’amour » ainsi qu’une balade chinoise sentimentale, non identifiée par le chef, par deux ravissantes sopranos chinoises qui se sont exécutées sur fond de magnifiques arbres roses et de paysages orientaux. Mes yeux ébahis ont alors fait une surdose de splendeur.
Avant l’entracte, sur image d’intérieur de cathédrale, « L’Hymne à la joie » de Beethoven, interprété par les sept solistes et un chœur de sept chanteuses, est venu nous ravir et nous transporter.
La seconde partie du spectacle à grand déploiement a débuté par « La danse des sabots » exécuté par 16 des musiciennes de l’orchestre qui ont dû changer de robe et chausser des sabots pour nous offrir cette performance.
Une formidable soliste a enchaîné avec « Think of me », extrait du Phantom of the Opera. Je ne peux pas vous la nommer, car les paroles de présentation des invités par André Rieu étaient systématiquement rendues inaudibles par les applaudissements d’une foule animée d’un enthousiasme débordant.
Puis, nous avons accueilli un band écossais composé d’environ 30 musiciens qui sont entrés en jouant en procession et qui ont défilé jusque sur la scène. Une fois en place, ils ont accompagné la polyvalente et multi-instrumentiste Manoe Konings dans un solo de cornemuse qui a été vivement apprécié.
Nous avons alors applaudi l’interprétation de l’aria « E strano » pour soprano, extrait de La Traviata de Verdi, et l’incontournable valse du « Danube Bleu » de Johann Strauss II, qui est jouée à chacun des spectacles de l’orchestre et durant laquelle les spectateurs sont invités à se lever et à danser. Au parterre, j’ai compté au moins vingt couples qui ont répondu à l’invitation.
« O Fortuna » – extrait de Carmina Burana de Carl Orff – interprété en chœur par tous les solistes, est venu conclure la deuxième partie de façon fort spectaculaire sur fond de rouge flamboyant et d’étincelles. L’écran géant s’est virtuellement enflammé.
Tout en se faisant prier pour la forme, et avec insistance, par la foule qui lui en redemandait encore et encore, André nous a accordé rien de moins que neuf rappels, dont « Radetzky March » durant lequel pleuvaient les ballons, et « I Can’t Help Falling in Love With You » durant lequel des milliers de petites lumières ont scintillé dans la foule. L’ultime pièce à été « Marina » accompagnée d’un feu d’artifice sur écran géant. Le généreux spectacle a eu une durée totale de 2 h 10 en excluant l’entracte.
Le dernier passage à Montréal d’André Rieu remontait déjà à quelques années. Son retour était donc très attendu et ses nombreux admirateurs n’ont pas été déçus, bien au contraire! Un spectacle d’André Rieu, c’est un événement, un gros happening, une célébration de la musique comme langage universel qui transcende les frontières et rapproche les peuples. Pour tout connaitre sur lui, son orchestre, ses solistes et le calendrier de ses spectacles, visitez son site internet en cliquant ici.