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Le 26 mai prochain, l’humoriste français Mr. Nouar investit la scène du National pour faire découvrir son univers au public montréalais. À l’occasion de son spectacle Cadence, nous avons eu l’opportunité de lui poser quelques questions…
Pourrais-tu nous raconter ton parcours, entre vidéo virale sur internet et arrivée sur la scène du stand-up?
Je suis originaire de Perpignan et je suis arrivée à Paris il y a quinze ans pour faire du théâtre et du cinéma. Déjà à l’époque j’aimais beaucoup l’humour, c’était une vraie passion, je faisais des Café-théâtres et des Comedy clubs. Je voulais faire une école de cinéma, mais la vie à Paris était trop chère, alors j’ai pensé aux autres chemins pour faire le métier d’acteur. Finalement je suis resté dans le stand-up et j’ai commencé à écrire mon premier spectacle, que j’ai joué au Point Virgule pendant plusieurs années. Entre-temps, j’ai été chroniqueur sur France Inter (radio française) et j’ai intégré le Jamel Comedy Club (Canal+). J’avais envie de diffuser mon spectacle mais pour cela il fallait que je trouve un moyen de me faire connaitre et à ce moment, on était dans l’explosion des plateformes comme Facebook et Vine. Alors je me suis lancé dans les vidéos avec mon téléphone. C’est de cette façon que j’ai pu créer une communauté qui m’a suivi sur scène. Grâce au web je pouvais remplir mes salles de spectacles, mais je n’ai pas quitté la scène numérique : je continue à publier des vidéos!
Est-ce que tu écris de la même façon tes sketchs numériques et tes sketchs sur scène?
Non, je n’écris pas de la même façon. Entre les deux, faire du stand up est plus difficile. C’est l’exercice le plus prenant, ça aiguise ton oeil!
En ce qui concerne les vidéos, ça dépend des formats : mes dernières sur Instagram sont très différentes de celles que j’avais faites il y a trois, quatre ans. À l’époque, mes vidéos se rapprochaient plus du court métrage avec des rebondissements, des dialogues, qui étaient marrants, mais pas toujours. Tandis qu’aujourd’hui, il n’y a pas forcément de paroles, on est plus du côté du montage vidéo.
Avec le stand up, tu vas directement embarquer dans une histoire pour marquer les gens, ou tu vas être à la recherche de la punchline tout de suite. Quand j’écris une vidéo, je ne cherche pas la punch line, sachant que tu peux ajouter de la musique et du rythme dans le montage, ce que tu ne peux pas faire sur scène.
Ça m’est arrivé aussi quand je faisais des vidéos de reprendre des vans que je faisais sur scène mais que je ne jouais plus. Comme elle fonctionnait sur scène, j’étais sûr que ça fonctionnerait en vidéo : il fallait juste une bonne réalisation.
Pourrais-tu nous parler de ton dernier spectacle, Cadence?
Dans mon dernier spectacle, j’essaie de raconter des histoires vécues. Je parle de mon enfance à Perpignan : ma famille est originaire d’Algérie mais j’ai grandi dans un quartier gitan dans les alentours de Perpignan, l’un des quartiers les plus sédentaires du monde! Je raconte un petit peu de ça, et du fait qu’aujourd’hui je vis à l’opposé, dans un quartier bobo parisien. Je reprends toutes ces situations pour en rire et pour que le public apprenne à me connaitre. Souvent plus c’est personnel, plus c’est marrant.
Tu t’inspires beaucoup du rituel du date, un passage presque obligatoire dans la vie amoureuse d’aujourd’hui, pourrais-tu revenir là-dessus?
J’ai fait beaucoup de vidéos sur les relations entre les hommes et les femmes parce que j’en parlais dans mon dernier spectacle, intitulé How to be a gentleman. J’aime traiter des sujets qui parlent à tout le monde, quel que soit ta religion, ta culture ou ta position sociale. Et finalement c’est dur de trouver des sujets qui parlent à autant de personnes, surtout que j’ai un public très large, aussi bien en Europe qu’en Afrique. Quand je fais des vidéos dans le métro, ça reste intemporel, universel, même si on va chacun avoir notre vécu derrière par rapport à notre culture et aux personnes qu’on va rencontrer.
Avec les relations amoureuses c’est pareil, on peut le traiter avec des angles différents à chaque fois mais ça ne s’arrête jamais, c’est une source inépuisable. Et c’est pour ça que j’adore traiter ce sujet.
Quel est ton principal défi en venant sur la scène montréalaise ?
Je n’ai pas peur du décalage entre ce que j’ai vécu en France et les expériences de vies à Montréal. Une histoire quand elle est marrante, elle est marrante. C’est ma responsabilité en tant qu’humoriste de trouver les bons mots, le bon axe, pour faire entrer les spectateurs dans mon univers. Je pense que c’est la puissance de l’humour et du stand up!
Est-ce que tu voudrais ajouter quelques mots pour les lecteurs d’atuvu.ca ?
J’espère que les personnes qui m’ont déjà vu dans les vidéos auront envie de me découvrir sur scène. C’est différent mais je pense qu’il n’y a pas mieux que le live pour passer un beau moment tous ensemble. Sur scène on peut se dire les choses directement, sans barrières, sans montages, sans filtres. Je pourrais bien plus me livrer sur scène que ce que je fais sur les réseaux sociaux.
Pour découvrir Mr.Nouar sur la scène du National et réserver vos billets, profitez de notre offre promo, ici.