Du 8 au 19 juillet 2018, Jay du Temple a animé dans le cadre du Zoofest huit entrevues avec des personnalités qu’il trouve « badass ». Valérie Plante était l’invitée d’ouverture de cette série d'entretiens, suivie par Pier-Luc Funk, Katherine Levac ou encore Serge Denoncourt. atuvu.ca était présent à la dernière rencontre avec le convive d’honneur Marc-André Grondin. Ce tête-à-tête animé au Monument-National a réuni les deux artistes autour d’une bouteille de rosé, devant un public restreint mais extrêmement attentif. L’ambiance était chaleureuse et conviviale...

C’est pendant plus d’une heure que Jay du Temple a questionné Marc-André Grondin sur les moments forts de sa vie et de sa carrière. De son enfance à Pointe-aux-Trembles à l’effet qu’a eu C.R.A.Z.Y de Jean-Marc Vallée dans sa vie, Marc-André Grondin a terminé l’entrevue par différentes anecdotes à la fois amusantes et fascinantes comme l’instant où il a gagné son César en France, ou bien la production du film GOON écrit par Jay Baruchel.

À travers ce tête-à-tête, Marc-André Grondin s’est confié sans se priver. C’est sans surprise qu’on a appris la pluridisciplinarité de cet artiste. Acteur depuis l’âge de trois ans pour des publicités, il a joué par la suite dans des séries durant les années 1990 avant de faire partie de deux groupes de musique. Batteur, il a mis sur pause sa carrière d’acteur pour faire une tournée au Québec en suivant l’un de ses groupes, avant de retourner au cinéma et d’auditionner pour C.R.A.Z.Y. C’est en revenant sur son rôle de Zachary qu’il a précisé d’un ton joyeux: « Ça a été un cirque du jour au lendemain. »

Par la suite, il s’est envolé pour la France. Après sept années à Paris, pendant lesquelles il a tourné Le premier jour du reste de ta vie, Bus Palladium et a gagné le César du Meilleur Espoir Masculin en 2009, il explique: « C’est en vieillissant que je prends conscience du travail des autres, je m’accroche à l’équipe technique qui sont des personnes qui travaillent tout le temps avec tout le monde et avec qui tu dois être à l’aise. »

Puis, il s'est tournée vers une série télévisée en Angleterre et est revenu à Montréal. Mais Marc-André Grondin ne parle pas du futur. Modeste, il touche du bois pour vivre longtemps, tout en accordant qu’il a déjà vécu une très belle vie. Il a terminé son entrevue par « Je n’ai pas envie de gagner un Oscar, je ne suis pas un acteur de compétition, je n’ai pas envie d’être un Brad Pitt » et est sorti de scène timide et applaudi. Les dires des spectateurs ont résonné et à chaque siège on pouvait entendre « Qu’est-ce qu’il est groundé », « Je ne le pensais pas aussi groundé », etc.

L’entrevue a été donnée sur un ton très sympathique et le public a ri. L’ambiance amicale entre les deux artistes qui se sont rencontrés au hockey il y a quelques années était très agréable, et cela a confirmé la facilité qu’a Jay du Temple à être un très bon orateur. La maîtrise de son entrevue ainsi que ses observations impromptues ont confirmé son talent. Si une entrevue se déroule comme ça, alors imaginez son spectacle...!

Avec Je veux tout savoir, Jay du Temple a donné un avant-goût de sa présence sur scène magnétisante et indescriptible. Un conseil : n’hésitez pas à le suivre dans la tournée de son premier seul en scène Bien Faire, qui se jouera dans tout le Québec de août 2018 jusqu’en juin 2019 et qui promet d’être fascinant ! Quant à Marc-André Grondin, cette entrevue a rappelé à quel point cet artiste était terre-à-terre et humble de son talent. D’avoir eu la chance de l’écouter parler nous a donné le goût d’aller revoir ses performances dans L’affaire Dumont, mais aussi les séries Spotless et L’Imposteur !

Pour plus d’informations, suivez ce lien pour Jay du Temple, et celui-là pour la série L'Imposteur avec Marc-André Grondin.