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Depuis sa sortie à l’École nationale de l’humour en 2013, Jay Du Temple ne cesse de charmer son public et de leur révéler l’étendue de son talent. On peut le voir animer à la télévision et à la radio, laisser-aller son jeu d’acteur (notamment dans l’émission Like-Moi) ou encore sa plume, dont on peut confirmer la beauté à la lecture de ses textes rédigés pour Urbania ou bien le roman «Histoires de gars» co-écrit avec Patrick Sénécal. Mais c’est le stand-up qui passionne le jeune humoriste et à vue de son premier seul-en-scène Bien Faire, qu’il produit lui-même, on peut difficilement dire le contraire.
C’est son ami Charles Pellerin qui l’accompagne fidèlement en tournée pour assurer la première partie de ses spectacles, et heureusement ! L’humoriste est charmant et allumé et il ouvre les soirées en prouvant qu’il est possible de se questionner sur des enjeux sensibles tout en riant. Blaguant sur notre comportement face au recyclage, l’avortement et les Premières Nations, il fait définitivement éclater de rire la salle en parlant du débat sur la loi de la laïcité. « La loi est pour les employés de l’État, mais me semble qu’ils peuvent pas être plus intégrés : ils travaillent pour nous, chez nous. Ils s’attendent à quoi, qu’ils récitent par coeur Les Boys 4 pis que leur réveille-matin c’est la Ziguezon zin zon ? »
Puis Jay entre sur scène et durant la prochaine heure et demie, il fait rire avec tout son charisme et ses talents d’imitateur, mais c’est pour son improvisation qu’il surprend le plus ses spectateurs. À plusieurs reprises, le jeune humoriste est sorti de ses textes pour interagir directement avec le public, un échange qui souvent va s'étendre jusqu’à la discussion. Si habituellement on peut craindre les longueurs dans les interactions entre un humoriste et son public, ce n’est pas le cas avec Jay Du Temple qui réussit à captiver le reste de la salle dans ces moments. Ce dernier à la relance si facile, qu’on a peine à croire que ces échanges ne sont pas planifiés. « Oh, tu es née et j’avais déjà fait l’amour... » confit-il gêné à l'une de ses spectatrices qui dit être née en 2004.
Contrairement à Charles Pellerin qu’on sent très engagé dans ses blagues, Jay Du Temple y va davantage dans la légèreté. Toujours dans une couleur et une fougue qui lui est propre, on découvre sa nostalgie à travers l'étalage d'une série de premières fois (première copine, première relation sexuelle, première beuverie, premier appartement, etc.). « Si j’ai un conseil à donner à ceux qui sont encore chez leurs parents, restez-là ! Moi ça fait cinq ans que je suis en appartement, alors ça fait cinq ans que j’ai faim ! » Il plonge aussi dans ses souvenirs de famille, de son école secondaire et avec la qualité de ses textes et son talent oratoire, c’est une formule plus que gagnante pour conquérir son public.
Pour clore sa tournée, Jay Du Temple ne fera pas les choses à moitié. Pour le tout dernier spectacle de Bien Faire, qui aura lieu le 3 janvier 2020 au Centre Bell, il dira adieu à sa longue et iconique chevelure en accomplissant sur scène le défi tête rasée de Leucan. De plus, pour chaque billet vendu, 2$ seront remis à la fondation. Une soirée qui s’annonce être définitivement à la hauteur de son ambition et sa générosité. Pour faire partie de la soirée, les billets sont en vente sur le site d’Evenko. Pour l’instant, il est au Vieux Clocher de Magog pour le reste de la semaine avant de présenter son spectacle au travers la province. Pour vous procurer des billets, consultez dès à présent le site internet de Jay Du Temple.