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« Alors que l’on court partout, que l’on s’acharne au travail, on a oublié cet élément qui fait partie de nous, qui est le corps. »
Pour célébrer le retour en chair et en os du public, le Festival du Monde Arabe (FMA) célèbre le corps, cette matière qui nous habite tous et toutes. Du 29 octobre au 13 novembre, des artistes, cinéastes et penseurs de tous horizons s’évertuent à penser la chair. La directrice des communications, Emily Awad, est revenue sur la programmation du festival qui se déploie à travers quatre volets : Art de la Scène, Espace Aleph, Salon de la Culture et Cinéma.
Après avoir fait le triste constat d’une dégradation de notre rapport au corps post-pandémique, l’équipe du FMA s’est donné comme objectif de lui redonner une place de taille. Que ce soit dans les créations artistiques, dans les ateliers ou au sein des conférences et débats, la chair dicte le récit. Les soirées habituelles Les Possédés et Harem sont ainsi revisitées à travers le prisme du corps.
Les Possédés (12 novembre) se concentre sur les musiques de transe. Que ce soit avec le gnawa, les chants soufis ou avec la musique électronique, Lena Chamamyan, Ahmad Azrak et Hello Psychaleppo, font entrer le public dans des cycles d’extase où tout le corps est mobilisé.
Harem (13 novembre) clôture l'édition avec une exploration et une réappropriation du corps oriental féminin par les pointures de la danse orientale, Ilhan Karabacak et Shahrokh Moshkin-Ghalam accompagnés par la chanteuse Hela Melki.
L’expérience de la corporéité a pour essence d’être vécue par tout être humain. Il est à la fois notre « je » et ce qui nous lie à l’autre. En proposant des ateliers de danse, des séances de peintures corporelles ou encore de tatouages, le FMA propose de tisser des ponts entre soi-même et « l’autre », entre le public et les artistes.
Fidèle à sa volonté de développer une meilleure compréhension des enjeux du monde, le FMA signe également le retour du Salon de la Culture. À la manière d’une agora, l’espace est l’occasion parfaite de développer sa curiosité culturelle au travers des discussions qui regroupent journalistes, artistes et intellectuels. Pléthore de sujets seront abordés, allant de la médecine arabe, à l’exil des corps déracinés en passant par la libération sexuelle ou encore par le symbolisme du tatouage.
Du corps, l’esprit ne peut se détacher. Cette année, le Salon de la Culture « prend un virage plus expérimental et artistique ». Aux côtés des habituels intellectuels universitaires, se trouve ainsi une multitude d’artistes qui proposent toutes sortes d’ateliers de poésies et de danses.
Le FMA investit aussi le Cinéma du Musée pour diffuser quatre films qui problématisent sous différents angles notre rapport au corps. Dans le film Halfaouine (Férid Boughedir), on assiste ainsi aux questionnements d’un jeune garçon sur les relations entre les hommes et les femmes. Pour les héroïnes de La source des femmes (Radu Mihăileanu), et les héros de Haut et fort (Nabil Ayouch) le corps et la voix seront des moyens d’émancipation. Le film Téhéran (Saeed Roustaee), s’intéresse, quant à lui, aux impacts de la drogue sur le corps.
« Cette année on est à 100% en salle » s’exclame Emily Awad ; ce qui signifie également le retour des créations à grandes échelles, le retour des rencontres entre artistes internationaux et artistes locaux. Carrefour entre les cultures, le festival privilégie les fusions musicales et crée des rapprochements entre les genres.
« On représente la culture arabe à Montréal, mais on est aussi et avant tout un festival qui promeut le dialogue et l’échange entre les cultures. »
La programmation du festival nous promet un métissage entre des musiques hétéroclites, allant du jazz, au soufi, en passant par le gnawa. Et cette année, la musique électronique fera sa grande entrée sur la scène du festival.
La soirée d’ouverture Tribales, création originale du FMA, présente un vrai mélange de sonorités entre traditions tribales et musiques plus modernes. Une possibilité inédite pour écouter à la fois les chants bédouins de Mounir Troudi, le Khöömi du chanteur mongol Dalaijargal Daansurenn mais aussi des notes plus électrisantes du groupe DuOud.
« La dualité entre Orient et Occident nous intéresse particulièrement. Nous cherchons à mettre de l’avant que la culture arabe est une culture qui produit et que ce n‘est pas seulement une culture qui reçoit. »
C’est donc dans un esprit de découverte que la 23e édition nous présente une multitude d’artistes. Si la scène du festival accueille de grands noms, il s’agit avant tout de dénicher des artistes, connus ni d’ici, ni d’ailleurs et de leur offrir la possibilité de se produire sur la scène montréalaise.
N’oublions pas que de nombreux artistes émergents ont fait leur début sur la scène du FMA. Parmi eux, le danseur oriental Ilhan Karabaca (qui fait partie de la programmation cette année) a lui-même été découvert sur la même scène en 2005 et s’est vu par la suite collaborer avec le Cirque du Soleil !
Vous avez envie de (ré)écouter votre corps ? Alors, rendez-vous au Festival du Monde Arabe du 29 octobre au 13 novembre !