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Rendez-vous annuel désormais incontournable du début de l’automne à Montréal, l’exposition des photos primées du prestigieux concours journalistique World Press Photo revient au Marché Bonsecours pour une 15e édition. Cette année encore, les images présentées révèlent l’actualité à travers des histoires poignantes qui parviennent à tenir en l’espace d’un seul instant. Jusqu’au 2 octobre, un passage par le Vieux Port s’impose pour prendre une bonne bouffée d’humanité.
Pour celles et ceux qui pensent connaître la formule, détrompez-vous! Le concours de cette année a redéfini ses critères de soumission, ce qui implique que l’exposition est présentée de manière un peu différente. Les images des dernières éditions étaient regroupées et séparées par thèmes dans l’enceinte du Marché Bonsecours, alors que celle-ci se voit plutôt organisée entre les différentes régions du globe. Le concours s’est ainsi assuré d’avoir une représentation plus équilibrée des différents continents et des populations.
On y voit également un tableau montrant les inégalités vécues en termes de sécurité entre les différents journalistes, car la liberté de presse est loin d’être défendue et garantie de la même manière à travers le monde. Plusieurs ont perdu la vie en essayant de faire leur travail.
Le World Press est sans contredit une bonne occasion pour réfléchir sur l’état du monde. Les regards des photographes nous replongent dans les événements marquants de la dernière année, mais aussi des situations moins retentissantes qui échappent parfois à la couverture des médias traditionnels. Dans cette édition, on retourne par images jusqu’à l’insurrection au Capitole, des feux de forêt tragiques et à la fatigue pandémique. On découvre également des portraits de braconnage, de déforestation et d’extraction d’opium. Cette dernière histoire fait notamment partie de la nouvelle catégorie « format libre » du concours, qui permet à des photographes de s’exprimer sans retenue, en leur permettant de soumettre des photos qui ont subi des modifications.
Photo de la catégorie format libre. The Flower of Time. Guerrero's Red Mountain par Yael Martínez pour Magnum Photos.
Le prestigieux prix de la photo de l’année fut remis à la photojournaliste indépendante basée à Edmonton Amber Bracken pour sa photo Kamloops Residential School (en tête d’article). Celle-ci illustre la nouvelle qui a fait le tour du monde et qui a décidément ébranlé le pays depuis sa mise en lumière, c’est-à-dire la détection de 215 sépultures d’enfants anonymes sur le site de l’ancien pensionnat autochtone de Kamloops en Colombie-Britannique. Cette découverte confirme les témoignages oraux qui soulevaient la disparition de plusieurs milliers d’enfants dans ces institutions partout à travers le pays.
« Ce fut le genre de moment où tout est tombé en place. La photo s’est prise d’elle-même », a affirmé Amber Bracken en conférence de presse au Marché Bonsecours. L’image représente une installation à l’initiative d’une Autochtone de la communauté Tk’emlúps te Secwe̓pemc, qui a voulu faire une représentation physique des enfants disparus en montant des croix portant des vêtements d’enfants. C’est à la suite d’un orage, en montant près de la route pour avoir une vue d’ensemble sur l’installation, qu’Amber a pu immortaliser ce dernier hommage.
L’exposition du World Press Photo Montréal est présentée du 31 août au 2 octobre au Marché Bonsecours. Les billets sont disponibles à la porte au tarif régulier de 15$ et 12$ en tarif réduit. L’exposition est également accompagnée de l’oeuvre Femmes de Caroline Monnet et l’exposition Claire, 107 ans de Justine Latour, au 2e étage.