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MOMENTA Biennale revient du 7 septembre au 22 octobre prochains et dévoile une thématique étonnante, sinon intrigante: Mascarades. L’attrait de la métamorphose. Pour cette 18e édition, Ji-Yoon Han, la commissaire d’exposition, a décidé de s’emparer d’un concept vieux comme le monde; celui du dédoublement, de la friction entre l’identité qui nous est imposée et celle que l’on veut construire.
À partir de cette thématique et nourris par leurs expériences singulières et plurielles, les 23 artistes invités exploreront ainsi « les dynamiques de visibilité et d’invisibilité qui façonnent les représentations de soi et de l’autre », qu’il soit humain, végétal, animal ou technologique. Originaires de 15 pays différents, de 4 provinces canadiennes et de 4 nations autochtones, les personnalités de chacun et chacune nourriront un dialogue artistique fort de sa diversité.
Parmi le choix foisonnant d’expositions et de performances, atuvu.ca vous propose cinq identités, venues d’ici et d’ailleurs qui présentent leurs propres mascarades.
Intriguée par les relations entre corps, identités culturelles, territoire et cosmos, l’artiste kanien’kehà:ka développe une approche multidisciplinaire où la performance, le jeu théâtral et la danse s’allient à la photographie, la sérigraphie, le perçage et le travail du cuir et du tissu.
Avec sa vidéoperformance Gemini: Tehnikhen, Lindsay Katsitsakatste Delaronde poursuit sa quête des origines et de la conscience de soi; elle s’intéresse ainsi aux cycles de métamorphoses qui ouvrent le passage entre les mondes céleste et terrestre. Gemini: Tehnikhen propose un horizon cosmique pour les âmes et les corps, entre un devenir-animal et un devenir-terre.
Jeannette Ehlers, trinidano-danoise, opte pour la multiplicité des formes d’art et détricote les enjeux complexes de l’histoire coloniale dont elle est issue. Avec Play Mas elle pose une question essentielle: que signifie la mascarade dans un contexte colonial?
Moko Jumbie, dieu du destin qui a voyagé à travers l’océan pour protéger les sien.ne.s, lui offre une première belle piste de réflexion. Dans cette exposition, vous pourrez découvrir la vidéo Moko is Future tournée en 2022 où la statue de Moko, plus grande que nature, déambule à travers les rues désertes de Copenhague et s’oppose outrageusement à la stabilité et la froideur des pierres de l’environnement urbain, vestige du colonialisme.
À mi-chemin entre la culture drag et l’esthétisme des jeux vidéos, Gallagher (et son alter ego, Séamus) emboite ses mises en scène à la technologie 3D pour créer des environnements extravagants. Dans son dernier théâtre fantasmatique Mère Mémoire Cellophane, iel personnifie Miss Chemestry, mascotte de la compagnie DuPond lors du lancement mondial des bas de nylon (Exposition Universelle de New York, 1938).
Le « monde de demain » - thème de l’Exposition de l’époque - est ici matérialisé par Séamus à travers les technologies de l’impression lenticulaire et du mapping 3D.
Dans son processus de création, la sculptrice canadienne Valérie Blass utilise des matériaux - assez improbables - pour entrelacer visible et invisible.
Dans Ceci n’est pas une métaphore, elle explore la tension érotique entre le désir de voir et l’irruption de l’insolite. L'équivoque entre ressemblance et dissemblance lui sert ici de matériel pour penser le potentiel sculptural de l’image photographique et de ses métamorphoses.
La démarche artistique de l’artiste caribéenne est portée par le besoin de créer des espaces d’accueil pour les expériences de deuil, de mélancolie et d’échec vécues par les personnes afrodescendantes et queers.
Dans l'installation vidéo Choeur quantique, elle met l’accent sur la dimension thérapeutique et jubilatoire de la répétition. Elle part de sa propre appréhension du chant pour expérimenter la vulnérabilité et créer un espace de solidarité pour les femmes masculines queers, auxquelles elle s’identifie. Naisargi N. Dave, Kerry Manders et Kimiko Tobimatsu se prêtent toutes à l’exercice et ré-interprètent Queen of Denmark de John Grant, une chanson pop qui évoque avec justesse la difficile acceptation de soi.
Partez à la rencontre de ces artistes et prenez part aux mascarades de MOMENTA Biennale du 7 septembre au 22 octobre. Pour plus d’informations, rendez-vous ici.