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Jusqu’au 29 août, la maison de la culture Claude-Léveillée du quartier Villeray présente Fragments rétrospectifs, une exposition de Joëlle Morosoli. En collaboration avec son conjoint, l’ingénieur Rolf Morosoli, l’artiste montréalaise propose au public une vingtaine de ses plus importantes œuvres cinétiques réalisées entre 1977 et 2019.
Née à Strasbourg, dans l’est de la France en 1951, Joëlle Morosoli arrive au Québec dix ans plus tard avec sa famille. Diplômée d’un baccalauréat en Art plastique en 1975, elle est reconnue pour les installations mouvantes qu’elle confectionne depuis 40 ans en France et au Québec. Ses productions animées ont été présentées au Centre Georges-Pompidou, au Palais de congrès de Gatineau ou même au centre Mère-Enfant de Québec.
Joëlle Morosoli est mariée au chercheur Rolf Morosoli depuis 2004. Celui-ci perfectionne le mécanisme des sculptures et des murales de la plasticienne. Ils ont ainsi choisi de revisiter une vingtaine de leurs créations notables pour provoquer l’émotion chez le public.
Le travail signé par l’artiste se caractérise en effet par la stimulation des sens. Ses œuvres font donc appel à notre instinct primaire de prédateurs basés sur le mouvement. En outre, ses infrastructures et leurs ombres décuplent une impression de captivité, de délivrance ou encore d’ascension.
L’exposition est divisée en trois parties. La première, celle de l’enfermement, comporte trois conceptions mécaniques. C’est en appuyant sur des interrupteurs placés au fond de la salle principale qu’il est possible de les activer. Composé de quatre planches d’aluminium suspendues verticalement pour former un carré, Pièces/pièges se fait et se défait pour laisser entrevoir son intérieur tapissé de couleur avant de se refermer. Inquiétante, l’œuvre incite à la mobilité, à la curiosité et à la patience à cause de son mouvement cyclique.
Plus loin, c’est l’envahissement et ses Lézardes qui mettent nos perceptions à l’épreuve. Comme une respiration, les plaques de l’installation se fendent et se soulèvent. On aperçoit là des pics enfoncés dans des aplats de nuances vives. On est ensuite saisi par des réalisations plus sombres et violentes tel que L’étau de la peur. Plus petite et posée au sol, cette installation est pourvue d’une caisse surplombée par un quadrillage de pointes aiguisées. On frissonne alors en s’imaginant pris au milieu du mécanisme.
On est enfin délivrés par la Nature et sa poésie, troisième thème de l’événement. Moins contraint par les objets qui nous entourent, on regarde la murale Course de nuage prendre vie. Dans une pièce plus étroite et feutrée, on peut observer les reproductions et les maquettes miniatures de précédentes expositions de l’artiste telle qu’Envolée Poétique présentée au centre multifonctionnel de Cantley, Gatineau en 2019.
Dans cette rétrospective, Joëlle Morosoli réinvestit parfaitement son travail sur l’impact psychologique qu’a le mouvement sur le spectateur. Surpris, ce dernier est bousculé émotionnellement lorsqu’il doit faire face à son appréhension et au souvenir que provoquent les œuvres.
> Fragments retrospectifs de Joëlle Morosoli est présentée la maison de la culture Claude-Léveillée jusqu’au 29 août 2021
Toutes les informations sur le site de la ville de Montréal