Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Inscrivez-vous maintenant, c'est gratuit!
ENFIN!!! Quel plaisir!
Si vous me lisez habituellement, ou si vous me connaissez le moindrement, vous savez comme j’aime assister à des spectacles. En particulier, ceux qui présentent de la danse m’interpellent étant moi-même danseuse (en manque de son art du mouvement depuis des mois!).
Justement, ça faisait plus d’un an que je n’étais pas allée m’asseoir dans une salle de spectacle. Malgré quelques craintes à retourner parmi le vaste monde, mon envie de revoir les Grands Ballets Canadiens de Montréal l’a emporté. Et j’ai tellement eu raison d’écouter mon cœur, parce que cette sortie est somme toute très sécuritaire (voir en dernière partie de texte).
Ce spectacle, d’une durée de 70-75 minutes sans entracte, est une réflexion sur le temps qui s’est écoulé au cours des 12 derniers mois. Malgré cette pandémie, les danseuses et les danseurs ont poursuivi leur art et sont heureuses et heureux de nous présenter le fruit de leur travail en ces temps difficiles.
Le programme, soigneusement choisi par le directeur artistique Ivan Cavallari, est divisé en huit numéros qui sauront plaire et divertir un grand public. Plusieurs styles défilent sous nos yeux et sachez que pour la grande majorité des numéros, les danseuses chaussent leurs pointes.
Je vous l’assure : impossible de ne pas ressentir une gamme d’émotions en assistant à cette poésie en mouvements!
Le spectacle s’ouvre sur Majisimo où quatre danseuses font virevolter leur robe noire à volants, la fleur rouge au chignon, éventail en main et s’amusent avec leurs partenaires vêtus d’un pantalon noir et d’une veste colorée et étincelante. La chorégraphie de Jorge Garcia – issu du Ballet Nacional de Cuba, quoique très technique, n’empêche pas les artistes de se taquiner à travers les manèges, les pirouettes et les diagonales impressionnantes. On est entraîné par la musique enlevante espagnole et les castagnettes!
Hélène Blackburn a créé pendant la pandémie, Fête Sauvage, volume 1. Dans cette pièce s’entrecroisent neuf artistes, dans la pénombre, partant tour à tour, en solo ou en duo, du fond de la scène jusqu’à l’avant, cherchant à prendre contact avec le public. Des rencontres aussi entre elles et eux, avec des gestes vifs d’une précision incroyable le tout sur des compositions musicales du groupe Dear Criminals. Un moment où le contact passe entre la scène et la salle. Ouf!
(Extrait de la Belle au bois dormant, danseurs : Roddy Doble et Yui Sugawara. Crédit photo: Sasha Onyshchenko)
Vous aimez les ballets de répertoire dans la pure tradition classique russe? Vous aurez les yeux grands ouverts avec le pas de deux Le Talisman du chorégraphe Pyotr Gusev, un ballet où la virtuosité technique prédomine et où le rôle important de l’homme démontre les qualités d’un danseur classique.
Dans le même style, un extrait de La Belle au bois dormant chorégraphié par Marcia Haydée à partir de la version originale de Marius Petipa conserve tous les éléments essentiels des ballets conçus au 19e siècle avec le pas de deux dans sa plus pure définition. On y verra aussi un nombre infini de pirouettes exécutées parfaitement par la ballerine au magnifique tutu, les manèges et les sauts du danseur, les portés, les arabesques, les… Ah, que j’ai le goût de retourner dans ma classe de ballet!
D’autres duos, davantage en danse contemporaine, sont aussi sublimes :
Ce moment de grâce pour les spectateurs se termine sur un extrait de Requiem, du chorégraphe Andrew Skeels (que j’adore !). Seize danseuses et danseurs au costume simple et sombre portent le masque. Douze minutes qui défilent rapidement sur l’œuvre magistrale du compositeur allemand Johannes Brahms. C’est poignant. On est touchés par l’émotion.
(Extrait de Requiem. Crédit photo: Sasha Onyshchenko)
Musiques
Tout comme la danse se présente sous plusieurs styles, la musique prend aussi différentes teintes : orchestrale, plus timide avec moins d’instruments, urbaine, chantée, opéra, classique… Le moins qu’on puisse dire c’est que ce spectacle présente une diversité intéressante et colorée!
Où, quand, et surtout, comment (dans ces temps de pandémie et de distanciation!)
Faites vite : le nombre de billets étant limité. Les artistes montent sur la scène de la salle Maisonneuve de la Place des Arts jusqu'au dimanche 30 mai.
Évidemment, le nombre de billets est limité en raison des mesures sanitaires et, croyez-moi, tout est sécuritaire :
Ne boudez pas votre plaisir. À défaut de retourner dans les salles de classe, de faire des pliés à la barre, des pirouettes au centre ou des diagonales de grands jetés, faites-vous du bien, gâtez-vous et encouragez ces artistes qui ont, malgré tout, poursuivi leur art avec une passion qu’ils nous transmettent avec plaisir.
(Blushing, danseurs : Emily He et Célestin Boutin. Crédit photo: Sasha Onyshchenko)