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La troupe néo-zélandaise de cirque The Dust Palace est revenue à Montréal pour présenter à nouveau leur spectacle à succès, The Goblin Market. Basé sur un poème éponyme britannique écrit par Christina Rossetti en 1862, la pièce met en scène trois artistes multidisciplinaires qui offrent une expérience transcendant les époques.
Habile amalgame de cirque, de théâtre, de spoken word, de danse, de musique et de projections vidéo, The Goblin Market raconte le tumultueux combat de deux sœurs contre la tentation de consommer les fruits fantastiques vendus par les gobelins, ainsi que leur quête de rédemption après que l’une d’elle y ait succombé.
Une mise en scène éclatée
Pour mettre les spectateurs en appétit, deux des trois comédiens, Edward Clendon et Ève Gordon, se promenaient avant le début de la représentation dans la salle parmi le public. Masqués et fruits en mains, les acteurs jouaient les gobelins, vendeurs de plaisir, avec la foule. Torse nu, Clendon a même réussi à faire gober une fraise à un membre du public pendant qu’Ève allait enfiler son costume de Lizzie, l’une des sœurs.
C’est cependant l’orange et non la fraise qui fut le fruit de la tentation dans la mise en scène de Mike Edward. À chaque fois qu’Edward Clendon montait sur scène, masqué ou non, c’était pour séduire une des sœurs ou les tourmenter à coup d’acrobaties et de valises pleines de fruits pulpeux.
Le mélange astucieux de trames sonores rock’n’roll et dramatiques, ainsi que les costumes simples des comédiens font en sorte qu’il est impossible de situer temporellement les événements de la pièce. Le thème de la tentation et la symbolique sexuelle des fruits étant eux-mêmes éternels, cette mise en scène capture bien l’essence du poème de Rossetti et des symboliques qui s’en dégagent.
Des projections de différents lieux et objets auxquels étaient superposés des extraits du poème, aidaient le public à situer les émotions transmises par les acrobaties et danses des acteurs. Ces images sont la création d’Ève Gordon, qui est également réalisatrice.
Sur le bout de notre siège
Les performances d’Edward Clendon, d’Ève Gordon et de Rochelle Mangan sont à couper le souffle. Les trois artistes se mettent constamment en danger sur scène, prouesse physique après prouesse physique, utilisant trapèzes, rideaux, cerceaux aériens, chaises et corps, souvent sans matelas de sécurité ou harnais. Cette vulnérabilité place le public en dominance sur les comédiens, et s’apparente à celle du gobelin face aux sœurs.
Il existe une chimie exceptionnelle entre ces trois comédiens, une chimie qu’on voit rarement dans une pièce de théâtre traditionnelle. Cette complicité semble due à la confiance que ça prend d’effectuer des acrobaties sans filets de sécurité. L’entrée en scène des deux jeunes femmes sur des poutres d’équilibre, où elles se chamaillent tout en voltigeant avec le corps de l’autre, en est un bon exemple.
Les acteurs réussissent à communiquer les émotions du poème par leurs corps et acrobaties. Ils excellent à faire ressentir la tension sexuelle transmise dans les jeux de regards et les prouesses physiques des artistes, surtout dans les numéros incluant le trapèze. Sans oublier l’incroyable tendresse et douceur que dégage le duo des sœurs dans leurs numéros en cerceaux aériens.
Soyez à l’affut des prochains passages de la troupe The Dust Palace en les suivant sur leur site Internet et sur Facebook!