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L’homme cirque n’est pas une figure de style ni un titre donné comme ça à un spectacle; ça dit vraiment ce que ça veut dire. C’est homme est un cirque à lui tout seul.
Un enfant de la balle…
David Dimitri est tombé dedans quand il était petit. Son père, le célèbre clown Dimitri, a entrainé ses filles et son fils David dans sa passion. La Famiglia Dimitri s’est produite un peu partout dans le monde et même jusqu’à Broadway. Mais un jour, comme dans toute bonne famille, les enfants volent de leurs propres ailes; et David a pris seul la route.
Crédit : Arsene Saheurs
Et il sait se débrouiller! David Dimitri monte lui-même son chapiteau dans les villes où il s’installe. Puisqu’il aime tout du cirque, il ne pouvait se restreindre à ne faire qu’un court numéro de quelques minutes dans un grand spectacle, chose qu’il a tout de même faite des centaines de fois. Donc, en 2001, il crée le sien, celui dans lequel il est l’artiste, le musicien, le directeur de cirque et même le technicien. Il est l’homme cirque.
David démontre bien toutes les facettes des formations qu’il a reçues : en cirque et en danse, évidemment, son aisance est notable. Il réussit tout aussi bien des trucs d’acrobatie ou d’équilibre que des entrechats ou des arabesques. Et que dire de la musique : il joue fort bien de l’accordéon, de la trompette, du tamtam… tout en marchant sur le fil de fer!
La maitrise du mime est probablement un héritage de son père; car tout son spectacle se passe sans qu’il ne dise un seul mot. Mais quelles expressions passent sur son visage : la salle rit spontanément à une grimace ou par ses gestes et expressions, on sait qu’il se passera quelque chose de spectaculaire dans les secondes à venir. Alors assis sur le bout de notre siège, on retient notre souffle.
Ce personnage un peu clownesque (je n’aime pas les clowns mais lui a réussi à m’apprivoiser!) est à l’écoute de son public. Il se tourne vers l’enfant qui s’esclaffe ou demande la participation d’un adulte. Il semble très sympathique.
Crédit : Eve Christian
L’homme qui fait tout
Mais commençons par le début. Quand je suis entrée dans le petit chapiteau, je ne savais pas trop où m’assoir. Ce n’est jamais évident quand la scène est petite et circulaire et que les places ne sont pas attribuées. Le principe est le premier arrivé, le premier assis. Mais je vous rassure : on voit bien de partout.
Déjà au centre de la scène, un fil de fer est tendu, un cheval d’arçon sur roulettes -pattes en bois, crinière et queue en corde - attend sagement dans un coin et quelques accessoires sont suspendus au plafond. Un tapis rouge couvre une partie du sol avec des souliers qui n’attendent que les pieds qui les chausseront.
Les numéros
D’entrée de jeu, on peut dire que Dimitri réinvente l’utilisation d’un tapis roulant. Ouf! Je vous mets au défi de vous entrainer ainsi quand la saison froide compliquera la pratique de votre jogging extérieur.
Crédit : Martin Pelikan
Vous aimerez aussi son ami le cheval. À la façon dont l’artiste interagit avec lui, on s’attend à ce que l’animal en bois sorte du chapiteau au galop!
Comme il est seul sur scène, il a trouvé une façon d’utiliser la planche-sautoir qui fait bien rire. Il ne manque pas d’imagination. Il fait un peu de manipulation d’objets, de magie.
Crédit : Martin Pelikan
Son numéro d’homme-canon est vraiment réussi. Toute l’installation préparatoire se fait à la manière d’un savant fou qui court dans tous les sens. Évidemment, on comprend que tout doit être calculé au poil près pour qu’une fois dans le canon, il soit propulsé à l’endroit désiré et non dans la foule qui est, je vous le rappelle, partout autour.
Le chapiteau est vraiment exigu; il n’y a pas de place à l’erreur. Donc, il mesure avec son bras, son œil, ses pieds, les distances. A mon sens, ça manque de précision, mais bon, il y arrive. Je n’en dis pas plus. Faut voir.
Crédit : Martin Pelikan
Mais là où il est vraiment impressionnant, c’est sur un fil de fer. D’abord, je dois dire que c’est la première fois que je vois à quoi ressemblent les chaussons qu’enfile un artiste œuvrant sur un fil de fer. Il les installe devant nous. Certains trouveront que c’est un détail mais je dois dire que ça m’a bien intéressée.
Il est très habile, marchant, courant, pirouettant sur ce fil ténu. Il a un équilibre du tonnerre, qu’on constatera davantage quand il se transformera de fil-de-fériste en funambule pour la fin du spectacle… qui vous surprendra à coup sûr.
Un spectacle familial à ne pas manquer
Ce court spectacle de moins d’une heure présenté à la Tohu jusqu’au 2 octobre est parfait pour toute la famille, même les tout jeunes enfants. Eux qui ont l’imagination fertile trouveront chaussure à leur pied! On rit beaucoup.
Crédit : Eve Christian
J’ai trouvé cette vidéo d’une entrevue de David Dimitri qui vous incitera à aller le voir en personne!
Découvrez la programmation complète de la saison 2016/2017 sur le site Web de La Tohu.