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« Juste une p’tite nuite », c’est une chanson écrite par Dédé Fortin en 1993. C’est aussi le titre de ce quatrième spectacle de la série « Hommage » que rend le Cirque du Soleil à nos grands (Charlebois, Beau Dommage et Plamondon étaient les précédents). Encore cette fois, à mon sens, l’hommage est réussi… Dédé Fortin serait sûrement content du résultat.
D’entrée de jeu, je dois vous situer : on est dans une ruelle relativement sombre, avec des poubelles, des canalisations d’égout, un vieux char, un lampadaire, des cossins et… du monde. Parfois plusieurs chums qui font le party, parfois un seul homme, pensif, solitaire. On ne peut faire autrement que de s’imaginer voir André (Dédé) Fortin pendant sa trop courte vie.
Crédits photo: Marie-Andrée Lemire
Chansons, musiques et rythmes
Treize chansons, toutes écrites par André Fortin, ont été choisies pour illustrer l’œuvre du groupe Les Colocs qui est passé trop brièvement dans l’histoire de la musique québécoise; on se souviendra qu’en mai 2000, Dédé, le membre fondateur, avait décidé d’en finir là.
On y reconnaît parmi les plus anciennes (album sorti en 1993), la chanson titre, « Passe-moé la puck », « Julie », « Dédé », « La rue principale »; puis deux illustrent l’album paru en 1995 (« Atrocetomique » et « Bon Yeu »). L’ordre chronologique n’étant pas respecté, on entendra, intercalées, ces chansons datant de 1998 : « Le répondeur », « Tassez-vous de d’là », « Belzébuth », « Tout seul » et « Dehors novembre ». Le spectacle se termine sur « La comète », une chanson qu’André Fortin avait enregistrée avant son décès avec pour seul élément musical des battements de pieds.
Il va sans dire qu’on retourne à la maison avec en tête plusieurs vers d’oreille et le goût d’aller réécouter toutes les tounes des Colocs. À noter que pour la première fois dans cette série Hommage, la trame sonore est renforcée par une performance musicale en direct : une puissance qui s’entend et qui nous rejoint.
Crédits photo: Marie-Andrée Lemire
Décors, projection, mise en scène
Ne pensez pas que cette ruelle reste sombre en permanence; du feu dans les barils, des projecteurs et des papiers éclairés par des lumières blanches et colorées qui tombent du plafond viennent illuminer cette pénombre; tout est prétexte à confirmer que c’est la fête.
Les décors constitués de grands panneaux ou de constructions abracadabrantes se déforment, s’inversent, pivotent pour se modeler aux numéros de cirque. Des modules servent aussi de percussions sur lesquels les artistes viennent se défouler dans des chorégraphies qui rappellent la troupe de Stomp.
Les costumes que portent la majorité d’entre eux sont constitués d’agencements de vêtements : jeans, jupettes, chemises à carreaux, tartans, dentelles, bas filets, bottes… Une vraie superposition de motifs et de couleurs.
Crédits photo: Marie-Andrée Lemire
Cirque + danse = émotions!
Les numéros de cirque sont pour la plupart assez époustouflants; et que dire des multiples chorégraphies au style hip-hop, urbain. Les danseurs ont de l’énergie à revendre; on en reçoit plus qu’on peut en prendre! On retrouve plusieurs moments de « podorythmie » (percussion avec les pieds) pendant le spectacle.
Tous ces numéros vous feront voyager à travers un éventail d’émotions, qui sont si bien transmises par les chansons des Colocs : les numéros festifs se mélangent aux poétiques; les émouvants alternent avec les percutants.
Les disciplines circassiennes sont le trampo-mur (qui place la barre bien haute pour le reste du spectacle), le mât chinois, du tumbling, des accessoires acrobatiques (cerceau, lampe, corde, bungee), de la jonglerie et la soirée se termine avec un numéro haut en voltige de balançoire russe qui propulse des athlètes sur de grands draps pendus en travers de la scène. IMPRESSIONNANT!
Crédits photo: Marie-Andrée Lemire
Jusqu’au 18 août!
Ne manquez pas ce spectacle circassien musical de 75 minutes présenté jusqu’au 18 août dans le vaste Amphithéâtre Cogeco. Les billets ne sont pas donnés, mais vous serez assurés de passer une soirée de qualité et à votre goût, moyennant que vous aimiez le cirque, la danse et bien sûr, les Colocs! Les billets sont disponibles ici.
Le spectacle commence aussitôt la nuit tombée, vers 20 h 45, car la salle est à l’extérieur. D’ailleurs, cet amphithéâtre est magnifique : 3 300 personnes peuvent prendre place sur des sièges couverts et, entre la dernière rangée et le fleuve Saint-Laurent, une vaste esplanade gazonnée peut accueillir 5 500 spectateurs de plus. La scène, couverte elle aussi, est immense autant en superficie plancher qu’en hauteur, le plafond rejoignant presque le ciel. Parfaite pour les arts circassiens!
Tant qu’à être dans la région, profitez-en pour visiter un peu…
Pour ma part, j’ai fait un doublé : le spectacle familial Nezha, l’enfant pirate à la Cité de l’énergie de Shawinigan, une nuitée dans la région, des activités le jour 2 et Juste une p’tite nuite pour terminer ce court séjour en Mauricie.
Bon été!