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La fin de la 45e édition du Festival du nouveau cinéma pointe déjà son nez à l'horizon. Une fois de plus, atuvu.ca vous propose ses suggestions cinéma pour le second et dernier week-end du FNC.
Maudite Poutine
Présenté dans la section Orizzonti de la dernière Mostra de Venise, le récit de Maudite Poutine tourne autour de Vincent (Jean-Simon Leduc) qui, empêtré dans une histoire de drogue, se voit contraint de renouer avec son frère Michel (Martin Dubreuil). Ce faisant, Vincent retourne dans son village natal où persiste la violence du quotidien.
Karl Lemieux présente au FNC son premier long-métrage après avoir réalisé les courts-métrages Mamori et Ondes et silence. Malgré sa jeune carrière, Karl Lemieux attire déjà l'attention grâce à son style bien assumé. Si celui-ci relève plutôt du cinéma expérimental, le soin que Karl Lemieux apporte à l’esthétisme de ses réalisations vaut assurément la peine de jeter un coup d’œil à Maudite Poutine durant cette édition du FNC.
Jeudi, le 13 octobre à 19h15 au Cinéma du Parc
Prank
Voici un autre film québécois qui est passé par le Lido durant le dernier Festival de Venise (on ne pourra pas dire que notre cinéma ne voyage pas). Dans un registre comique, Prank raconte l’histoire d’un jeune homme esseulé qui se lie d’amitié avec un trio de farceurs. Ceux-ci s’amusent à piéger des gens et à filmer leur réaction à l’aide de leur téléphone portable.
Tout comme Karl Lemieux, Vincent Biron en est à son premier long-métrage en tant que réalisateur. Il a précédemment réalisé les courts-métrages Les fleurs de l’âge et Une idée de grandeur. Dans Prank, Vincent Biron s’est vaguement inspiré de la série Jackass pour mettre en scène avec humour une jeunesse révoltée.
Vendredi, le 14 octobre à 21h30 au Cinéma Impérial
Solange et les vivants
Vous connaissez Solange de la chaîne Youtube SolangeTeParle? Si c’est le cas, vous serez probablement ravis de savoir que la youtubeuse se retrouvera au grand écran durant le FNC. Dans Solange et les vivants, la jeune femme est atteinte d’évanouissements spontanés lorsqu’elle se retrouve seule. Solange sera donc forcée de trouver des gens qui sauront lui tenir compagnie afin de ne pas tomber dans les pommes.
Ina Mihalache est la Québécoise, installée en France depuis plus d’une décennie, qui se trouve derrière le personnage de Solange. D’abord conçue pour des vidéos comiques dans lesquelles elle réfléchit sur la vie et le quotidien, Solange a connu un succès important tant en France qu’au Québec. Tout en conservant le charme qui a fait la popularité de ses vidéos, Ina Mihalache propose un premier long-métrage qui n’est pas dénudé de réflexion.
Samedi, le 15 octobre à 15h30 au Cineplex Odeon Quartier Latin
Frantz
Dans une ville allemande, après la Première Guerre mondiale, Anna (Paula Beer) est en deuil de Frantz, son fiancé mort au front. Adrien (Pierre Niney), un jeune Français, ami de Frantz, débarque dans cette ville pour se recueillir sur sa tombe. Cependant, la présence d’un citoyen de la France, pays ennemi de l’Allemagne durant le conflit, dérange et choque la population locale.
François Ozon, une des grandes figures du cinéma français actuel, est passé maître dans l’art de créer des galeries de personnages éclatés aux relations complexes. Après avoir réalisé de grands films comme Sous le sable, 8 femmes, Swimming Pool et, plus récemment, Dans la maison, François Ozon recule dans le temps avec un drame romanesque porté par le talentueux Pierre Niney et la nouvelle sensation allemande, Paula Beer.
Dimanche, le 16 octobre à 17h au Cinéma Impérial
Les beaux jours d’Aranjuez
Wim Wenders, l’icône du nouveau cinéma allemand, est de retour avec Les beaux jours d’Aranjuez adapté de la pièce de Peter Handke. Le film porte sur un écrivain qui écrit une conversation entre une femme (Sophie Semin) et un homme (Reda Kateb). Wenders filme l’auteur et ses personnages qui discutent de l'amour et des relations dans un Paris sublimé par le 3D.
Lorsqu’un monument du cinéma mondial propose un nouveau film, il est difficile de résister à la tentation d’assister à sa projection. Peu importe si Les beaux jours d’Aranjuez est meilleur ou non que Les ailes du désir ou Paris, Texas, la chance, pour un cinéphile, d’être parmi les premiers spectateurs à voir une nouveauté de Wim Wenders ne se refuse pas.