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Jusqu’au 6 février se tient la 43e édition du festival du court-métrage de Clermont-Ferrand. Cet incontournable des cinéphiles se déroule exclusivement en ligne cette année. Six films canadiens, ou de co-production canadienne font partie de la sélection officielle. Le Québec est fièrement représenté par la gent féminine avec deux films sur les femmes réalisés par des femmes.
Le festival de courts-métrages de Clermont-Ferrand est le plus important événement dans le monde consacré aux courts-métrages , autant en nombre de spectateurs (167 000 l’année passée) qu’en quantité de films présentés; 420 se retrouvent sur la plateforme de visionnement dont 78 dans la compétition internationale, c'est cette compétition-là qui nous intéresse particulièrement.
Lune de Zoé Pelchat | 15 minutes
Ce très touchant film est un court-métrage de Zoé Pelchat, connue pour sa websérie DOMINOS primée à Cannes en 2018. Elle raconte l’histoire d’une ex-détenue, interprétée par Joanie Martel (Les Beaux Malaises, Jojo) qui tente de retrouver sa place dans la société. Elle travaille dans un restaurant à déjeuner lorsqu’elle décide de demander à un séduisant client de sortir avec elle. Sa vie va prendre alors un nouveau tournant… Cette fiction pose un regard doux sur sa protagoniste, un regard qu’elle tente d’adopter envers elle-même.
La jeune réalisatrice poursuit ici son travail sur des personnages marginaux sans jamais oublier d’y insuffler la magie de la vie et une poésie élégante qui font sa marque de commerce.
Y’a pas d’heure pour les femmes de Sarra El Abed | 10 minutes
Quelques jours avant l’élection présidentielle en Tunisie en 2019, les clientes d’un salon de coiffure débattent du futur de leur pays, mais aussi de l’avenir de la femme tunisienne. Si fières de leur liberté acquise les 50 dernières années, elles s’inquiètent pour les plus jeunes générations qui ont l’air de vouloir revenir en arrière. Entre rires, discussions passionnées, souvenirs et bigoudis, le documentaire de Sarra El Abeb réussit à exposer une situation politique délicate tout en faisant un hommage aux femmes de son pays. Hommage particulier à sa grand-mère, source d’inspiration et personnage principal de ce film.
Les films canadiens Every day’s like this (chaque jour comme celui-ci) de Lev Lewis et Bad Omen (Mauvais Présage) de Salar Pashtoonyar sont deux drames émouvants traitant de la famille, sujet majeur dans la sélection de cette année. Même si l’un se déroule dans la froideur hivernale du Canada et l’autre dans le désert afghan, ces deux fictions se rejoignent en démontrant la force et la résilience que procurent un foyer et une famille dans les moments les plus durs.
L’Office national du film du Canada (ONF) présente, en co-production avec d’autres pays, deux films en animation à ce festival. Le premier, L’art dans le sang de Joanna Quinn est un court-métrage énergique autant par le trait de son dessin que pas la narration de l’histoire éclatée d’une femme un peu excessive. Drôle et dérangeant à la fois, ce film arrive à mixer taxidermie, standard de beauté et enjeux familiaux sans se perdre en chemin.
Caché (Hide), second film de l’ONF, a été sélectionné dans la compétition « labo », plus expérimentale. Cette animation aussi colorée qu’inclassable narre une mésaventure quasi cauchemardesque lors d’une partie de cache-cache entre deux jeunes frères. L’aîné « oublie » de rechercher son petit frère dissimulé dans une armoire alors que les minutes, les heures et les années passent sans lui. Le réalisateur Daniel Gray s’inspire ici d’une situation que chaque adulte a pu redouter dans sa plus tendre enfance.
Si la pandémie qui sévit sur la planète a fermé les portes de tous les lieux de culture, la réaction dynamique des institutions permet aujourd’hui d’ouvrir largement l’accès aux publics les plus divers. Ce festival français de Clermont-Ferrand si réputé, et jusqu‘alors uniquement accessible à ceux qui pouvaient s’y rendre, est à présent disponible depuis le confort de son salon. Une occasion unique de découvrir les productions de réalisateurs chevronnés comme émergents, et d’ouvrir les frontières de la reconnaissance pour nos talents québécois.
Pour l'achat d'un billet donnant accès à toute la sélection officielle, c'est ici.
Vous avez jusqu'au 4 février au soir pour voter pour le Prix du Public et élire vos films préférés dans les différentes compétitions.