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Bernadette était en première nord-américaine samedi 4 novembre au Cinéma Impérial. Ce long métrage présenté à l’occasion du Festival CINEMANIA et réalisé par Léa Domenach nous plonge dans l’ascension médiatique de la Première dame Bernadette Chirac, qui, dans un monde machiste, s’est imposée comme une personnalité féminine.
À la première élection de son mari Jacques Chirac (Michel Vuillermoz), elle qui pensait avoir la place qu’elle méritait à son arrivée à l’Élysée, connaît en réalité une mise à l’écart et n’a même pas le droit de monter sur le balcon pour célébrer avec son époux.
Personne ne l’écoute et les opinions sont défavorables envers sa personne. Qualifiée de revêche, froide, ou encore ringarde, elle décide finalement de prendre sa revanche.
Celle qui a œuvré en coulisse pour amener son époux au poste de Président sort finalement de l'ombre pour se retrouver devant les projecteurs. Bernadette Chirac, interprétée par Catherine Deneuve, devient peu à peu et sans conteste une figure médiatique incontournable en passant du statut de “femme de” à femme politique iconique.
En tant que spectateurs, nous assistons au processus de transformation, mais aussi de changements vestimentaires avec une scène où le couturier et styliste Karl Lagerfeld la “relooke” après l’avoir vu porter des pièces d’anciennes collections. S'ensuit tout le travail pour qu’on lui abandonne ces qualificatifs peu reluisants. Catherine Deneuve livre une performance comique d’une femme têtue qui s’affirme et n’écoute pas son entourage l’empêcher de mener à bien sa mission.
Ce premier long métrage de Léa Domenech met le doigt sur plusieurs thèmes intéressants, dont le rôle de la femme, le machisme et les jeux de la politique, souvent satirisés avec finesse et humour. La présence d’une chorale comme narrateur dans certaines scènes apporte une touche décalée et originale, surtout dans la première scène où les chœurs dans l’église chantent le début de l’histoire et précisent que le film est librement inspiré, mais l’utilisation de la technique s’épuise vers la fin.
C’est un film drôle et léger où les acteurs et actrices incarnent à merveille leurs personnages. Entre références réalistes (mort de Lady Di, Coupe du monde 1998) et récit fictif, Léa Domenech a trouvé le juste milieu entre humour et “réalité”, où parfois l’humour résonne en nous avec sarcasme au gré des “piques” que se lancent les personnages.
Le duo Catherine Deneuve et Denis Podalydès, dont le dernier incarne Bernard Niquet, l’homme à tout faire de Bernadette Chirac fonctionne très bien. Les deux à l’écran possèdent une belle chimie qui nous fait rire.
Laurent Stocker dans le rôle Nicolas Sarkozy arrive à reproduire la façon de parler et les mimiques de cet autre Président français et a tiré du public des rires de sa performance.
Bernadette est un film à aller voir si vous voulez passer un bon moment et vous introduire à l’intérieur de l’Élysée. Si vous avez manqué la représentation, une deuxième le 11 novembre y sera consacrée, toujours au Cinéma Impérial, avant que le film ne prenne l’affiche à partir du 17 novembre. Restez à l'affût ! D'autres critiques du film paraîtront au cours du festival. En attendant, on vous conseille de lire nos coups de cœur et de consulter nos offres.