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Apprendre et débattre pour agir. Telle est la volonté du Festival de documentaires sur l’environnement, Ciné Vert. En diffusant un film suivi d’une discussion chaque mois, depuis octobre 2020 et jusqu'à mars 2021, le festival instille le changement à travers la présentation d'oeuvres documentaires. Le prochain en date : La baleine et le corbeau disponible en ligne gratuitement à partir de mardi 23 février à 19h.
Pour sa deuxième édition, le festival Ciné Vert, produit par SUCO et Funambules Médias, se déroule entièrement virtuellement. Une formule qui s’est avérée très efficace pour faire circuler le message principal de cet événement : trouver des pistes de solutions face aux enjeux environnementaux en créant le débat.
Depuis début octobre et jusqu’au 5 mars, plusieurs activités sont proposées en ligne: exposition, panels de discussions et surtout un film par mois.
L'accessibilité des films est notable, car ils sont disponibles gratuitement durant quelques jours sur la plateforme dédiée aux documentaires, Tënk. Tous sont suivis d’une discussion en direct avec les cinéastes et des spécialistes des sujets abordés. Ainsi le spectateur se voit remettre tous les outils nécessaires pour participer au débat public sur différentes questions environnementales, mais aussi, contribuer activement à la transition écologique.
« Partout sur la planète, des solutions émergent, des gens se rassemblent et prennent des initiatives qui donnent de l’espoir : agriculture durable, énergie propre, réaménagement de nos villes, préservation de nos milieux de vie et de notre biodiversité, renforcement de notre tissu social, solutions pour diminuer nos gaz à effets de serre et changements de nos habitudes de consommation, d’alimentation et de nos façons de voyager. » C'est aussi de tout cela dont il est question à Ciné Vert. Une programmation pour être le plus efficace possible sur la route du changement.
La baleine et le corbeau de Mirjam Leuze | Sur Tënk du 23 février au 26 février (à 23h59)
En Colombie-Britannique, les baleines font partie du patrimoine. Mammifères grandioses, elles sont le symbole d’un écosystème marin très riche, mais aussi en grand danger.
Le documentaire de Mirjam Leuze expose les différentes menaces qui pèsent sur cet écosystème, et comment la riposte de la Première Nation Giga’at et des scientifiques s'organise pour le protéger. On est autant témoin des paysages époustouflants de la forêt pluviale de Grand Ours que de l’hypocrisie des compagnies gazières de la région. Et alors qu’est soulevée la question essentielle de l’impact de la pollution sonore des pétroliers sur les baleines, le documentaire est ponctué par le chant mélodieux des cétacés. Un agréable décalage pour un inquiétant constat.
Et afin de continuer la discussion autour des l'impact de l'industrie pétrolière et de l'exploitation des gaz naturels sur la vie maritime, rendez-vous sur le Facebook de Ciné Vert, jeudi 25 février, pour une discussion en direct avec quatre panélistes dont, Robert Michaud, président du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins et Anne-Céline Guyon, chargée de projet pour l’organisation Nature Québec.
Pas d’or pour Kalsaka de Michel Zongo
Ciné Vert a présenté au mois de janvier le long métrage de Michel Zongo, Pas d’or pour Kalsaka. Ce documentaire aux allures de western raconte l’installation et les retombées peu glorieuses d’une mine d’or dans un village du Burkina Faso. Une ruée vers l’or précipitée laissant des dégâts environnementaux indélébiles. Le film n’est plus disponible sur Tënk, mais devrait de revenir pour les abonnés de la plateforme, alors je vous recommande vivement de rester à l’affût !
Par contre, la discussion autour du film est toujours accessible sur la page Facebook de Ciné Vert et mérite le détour. Quatre panélistes dont Delphine Abadie, docteure en philosophie africaine et co-autrice de Noir Canada, et Ugo Lapointe, cofondateur de la Coalition pour que le Québec ait meilleure mine, exposent pendant 1 h 30 tous les enjeux liés à l’exploitation minière ainsi que la responsabilité du Canada dans cette économie mondiale. On peut aussi trouver ici et là des conseils pour agir dans notre quotidien sur cette industrie très polluante.
Pour la dernière activité de sa deuxième saison, Ciné Vert s'est associé Wapikoni Mobile pour offrir la série de courts métrages, Cours vers la transition !
Wapikoni Mobile, un studio ambulant de création audiovisuelle et musicale qui circule dans les communautés autochtones, a produit les 12 films qui seront projetés du 1er au 5 mars.
Abordant les thèmes des droits autochtones, des femmes et de l’environnement, la sélection s’annonce touchante et éclairante. On y retrouve le travail de plusieurs jeunes cinéastes, mais aussi de certains très établis tels que Natasha Kanapé Fontaine avec son film Nous nous soulèverons (We will rise).
Une belle fin de saison pour ce jeune festival dont on a déjà hâte à la prochaine édition.
Pour tout savoir sur la programmation et la vision du Festival Ciné Vert, courez visiter leur site internet.