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Depuis le 16 mars dernier, le Metropolitan Opera (MET) de New Yok a entrepris de diffuser, en ligne, et à chaque jour, quelques-unes de ses mémorables productions qui ont été enregistrées dans un glorieux passé. La série s’intitule Nightly Met Opera Streams. Le MET en fournit le lien internet le jour même sur sa page Facebook. Chacune des productions est accessible durant un total de 23 heures, soit de 19h30 en début de soirée jusqu’à 18h30 le lendemain. Vous pouvez donc la visionner tout à fait à votre aise et à votre convenance. Ce sont là d’excellentes opportunités pour les amateurs d'opéra et de classique de voir ou revoir tout cet excellent matériel.
Jeudi le 11 juin, c'est l'opéra bouffe The Ghosts of Versailles (Les Fantômes de Versailles) qui sera diffusé. Cette représentation aura la particularité de mettre en vedette notre réputé baryton québécois Gino Quilico. La performance a été enregistrée le vendredi 10 janvier 1992, il y a donc 28 ans de cela. Il s’agit d’une création mondiale à laquelle Gino a eu le bonheur de participer et dont il est encore très fier.
On doit cet opéra, en deux actes, à deux Américains : le compositeur John Corigliano (né en 1938), et le dramaturge et librettiste William M. Hoffman (1939-2017).
En voici le propos que j’ai emprunté au site internet TickeTac.com :
« Dans ce clin d’œil au Barbier de Séville et au Mariage de Figaro, le fantôme de Marie-Antoinette est bouleversé par sa fin prématurée. Son dramaturge préféré, Beaumarchais, tente donc de l'amuser avec une nouvelle œuvre. Il produit un opéra à l'intérieur de l'opéra mettant en scène Figaro, le Conte Almaviva et Susanna, qui tentent de sauver la reine de sa décapitation dans une production enlevée et mélodieuse. »
Il s’agit donc d’un joyeux divertissement.
La première a eu lieu le 19 décembre 1991 et réunissait, entre autres, trois chanteurs canadiens, soit Gino Quilico (dans le rôle de Figaro) et les deux sopranos Teresa Stratas et Tracy Elizabeth Dahl, en plus du baryton Håkan Hagegård, de la soprano Renée Fleming, du ténor Graham Clark, et de la mezzo-soprano Marilyn Horne.
Cet historique enregistrement – initialement disponible sur cassette VHS et disque laser – existe sur DVD depuis le 21 septembre 2010. Il fait partie de la collection 40e anniversaire de James Levine, et est aussi disponible séparément. Je l’ai incidemment repéré sur Amazon.com dans les formats VHS et DVD.
Vous pouvez d’ores et déjà vous régaler, ici, d’un extrait de cet opéra où Gino démontre indéniablement, et avec panache qu’il joue aussi bien qu’il chante.
Notre émérite baryton a eu des parents exceptionnels, qui ont également été ses professeurs de chant : pour père, le célébrissime baryton Louis Quilico, surnommé Monsieur « Rigoletto », à juste titre, tellement il s’est approprié et a marqué ce rôle du bouffon dans l’opéra éponyme de Giuseppe Verdi; et pour mère, la pianiste, concertiste, accompagnatrice et coach vocale Lina (Carolina) Pizzolongo. Gino est donc la plus qu’éloquente preuve que la pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre.
Sur la photo suivante, datant de 1988, père et fils brillent de tous leurs feux dans une production de Don Giovanni de Mozart, où Gino affiche très certainement le physique de l'emploi dans le rôle de Don Juan.
Voici, en ses propres termes, ce que m’a confié Gino à propos de son attachement spécial envers The Ghosts of Versailles :
« En septembre 1991, je chantais le rôle de Don Giovanni à San Francisco. Or, ma mère est décédée du cancer juste avant la première. Après cette série de représentations, suivie des funérailles, je suis parti à New York pour une longue période de répétitions pour The Ghosts of Versailles. C'est donc le dernier opéra que ma mère m’a appris avant sa mort. Je l’ai chanté en la portant dans mon cœur et c’est probablement l'opéra donc je suis le plus fier de toute ma carrière. »
Je rappelle que la carrière de Gino Quilico s’étale désormais sur plus de 40 ans et l’a amené à interpréter plus de 30 rôles à l’opéra sur les plus prestigieuses scènes du monde. Il a reçu de nombreuses distinctions dont un Grammy Award, en 1995, pour sa participation dans Les Troyens de Berlioz avec l’Orchestre symphonique de Montréal. Auparavant, en 1993, il a eu l'insigne honneur d'être reçu Officier de l'Ordre du Canada en reconnaissance de ses réalisations et contributions au monde musical canadien. Le Monsieur peut donc légitimement s'enorgueillir d'un prestigieux parcours.
Voici ce que le famoso tenore Luciano Pavarotti déclarait en août 1990: « Gino possède un grand talent et une grande voix que viennent compléter une forte personnalité et un merveilleux talent de comédien. Il deviendra un baryton verdien et fera probablement l'une des plus belles carrières de tous les temps. Il a tout ce qu'il faut pour y parvenir et le public est fou de lui. C'est pour moi un grand plaisir que de constater cela. » Le perspicace et clairvoyant Luciano a effectivement vu juste parce que Gino a eu maintes occasions de lui donner amplement raison.
Vous avez donc un rendez-vous à ne pas manquer sur la page Facebook du MET, le jeudi 11 juin dès 19h30, pour visionner Les Fantômes de Versailles.
Pour en apprendre davantage sur Gino Quilico, ce vivant trésor national québécois et canadien, vous êtes cordialement invités à visiter son site internet.