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Présenté le 3 juillet à La Maison Théâtre dans le cadre du festival MONTRÉAL COMPLÈTEMENT CiRQUE, Rollercoaster de l’artiste américain Wes Peden est une proposition unique en son genre : une fusion exaltante entre la jonglerie, la musique pop-punk et l’esthétique des montagnes russes. Pendant 55 minutes, Peden transporte petits et grands dans un univers visuel et sonore délirant, où la technique circassienne atteint des sommets tout en demeurant résolument accessible.
Le grand décor gonflable bleu évoque dès l’entrée en salle les courbes d’un grand huit. L’ensemble du spectacle est baigné dans une esthétique très colorée, à la fois rétrofuturiste et enfantine, qui capte immédiatement l’attention. La trame sonore électro, composée par moment à partir de sons de montagnes russes, rythme le tout avec efficacité, renforçant cette impression d’être embarqué dans un manège sensoriel.
Dès les premiers instants, on comprend que Rollercoaster n’est pas un spectacle de jonglerie traditionnel. Le premier tableau met en scène un long tube transparent autour duquel Peden s’enroule littéralement, utilisant son propre corps comme structure pour faire serpenter une balle. Chaque mouvement devient une exploration physique du tube, chaque passage de la balle une nouvelle découverte : l’effet visuel en résultant est captivant et presque hypnotique. On retient son souffle, fasciné par la précision du geste et la chorégraphie fluide de l’artiste.
Le deuxième tableau est un véritable feu d’artifice de couleurs. Peden manipule des petits cerceaux colorés avec une rapidité et une dextérité qui forcent l’admiration. Ces cerceaux évoquent les wagons de son manège préféré, et il les fait virevolter autour de son cou dans une séquence à la fois ludique et hautement technique. L’esthétique charmante de ce segment est renforcée par la palette vive et l’énergie lumineuse qui se dégage de la performance.
La complexité des mouvements s’accentue au fil du spectacle. Peden soulève et manie les imposantes structures gonflables bleues — les mêmes qui composent le décor — avec une aisance étonnante. Il jongle autour, dessus, et en dessous de ces objets encombrants, tout en lançant des balles qui semblent danser avec lui. On est ici dans une véritable fusion entre danse et jonglerie, où le corps devient un pivot central de la narration visuelle.
Ce qui distingue Rollercoaster, au-delà de la virtuosité technique, c’est son humour omniprésent. Entre chaque tableau, une voix synthétique — digne de Google Traduction — intervient pour des segments cocasses, tant pour présenter l’artiste ou que pour rappeler au public de fermer leur téléphone. Ces interruptions absurdes et comiques allègent le rythme tout en établissant un lien ludique avec le public. La salle, pleine de circassiens et d’amateurs de cirque, réagit avec enthousiasme : rires nourris, exclamations d’admiration, et silences suspendus à chaque prouesse.
Au fil des tableaux, on sent que Peden ne se contente pas de montrer ses compétences : il danse littéralement avec ses balles, révélant une compréhension rare du mouvement et de l’espace. Chaque geste est chorégraphié avec une fluidité remarquable, comme si les objets faisaient partie intégrante de son corps.
Rollercoaster est plus qu’un spectacle de jonglerie : c’est une célébration de l’ingéniosité, de la créativité et du plaisir pur. Wes Peden réussit à marier performance de haut niveau, ambiance pop électrisante, et humour décalé pour offrir un moment de cirque inoubliable. Un vrai coup de cœur du festival.