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Pour l’avant-dernière soirée des Francos de Montréal 2025, la grande scène recevait Grand Corps Malade pour un concert où le temps s’est considérablement ralenti, permettant aux spectateurs et spectatrices de se laisser envelopper par les mots du slameur. Un peu plus tôt, au parterre du Quartier des spectacles, Thierry Larose a lui aussi mis le public dans sa poche, laissant planer dans l’atmosphère une ambiance à la fois passionnée et douce.
Quelle façon grandiose que de clôturer une année montréalaise sur la Place des festivals, devant un public tout ouïe et rassemblé de toute part pour l’occasion. Après avoir emménagé à Montréal l’an dernier, Grand Corps Malade s’est lancé dans une tournée de plusieurs dates au Québec, dont 4 concerts à Montréal, au Studio TD et au MTELUS.
Sa présence aux Francos marquait non seulement la fin de cette tournée, mais aussi son dernier concert en tant que résident montréalais, clôturant ainsi une année riche sur le sol québécois.
L’artiste français a livré un spectacle à la fois poétique, humoristique et profondément humain, devant une Place des Festivals pleine à craquer, suspendue à ses mots. Il est rare, en tant que spectateur, de pouvoir autant se laisser guider par un artiste, et c’est précisément ce qu’il a su offrir.
Entre deux chansons, Grand Corps Malade en profite pour introduire des titres ou encore raconter des anecdotes, de la manière la plus humaine et simple possible. Des moments légers, souvent drôles, qui laissaient place à d’autres, plus forts. On peut notamment penser à l’interprétation de Retiens tes rêves, après laquelle il raconte s’être imaginé voir toutes les lampes du public allumées pendant la chanson, chose qui n’est, dans un premier temps, pas arrivée.
Un message subliminal qui a marché, provoquant des levées de cellulaires, alors que le slameur expliquait refaire le refrain pour réaliser son imagination, taquinant aussi que certains et certaines n’allumaient pas leur lumière, demandant s’ils possédaient un Nokia 3310.
Sinon, le public a eu le droit à des chansons comme Roméo kiff Juliette, Mesdames, 2083 ou encore À Montréal, dont les paroles « go habs go » et la fin de la chanson ont déclenché des cris et applaudissements du public.
Il a également interprété À chacun sa Bohème, écrite en parallèle du film Monsieur Aznavour qu'il a coréalisé avec Mehdi Idir. Une chanson à la Grand Corps Malade, entre extraits originaux et slam.
Moment fort également avec Mais je t’aime, chantée en duo virtuel avec Camille Lellouche, projetée en arrière-scène, ou encore Sauf quand je pense à toi, interprété avec Emma Peters.
On peut dire que c’est une très belle année qui se termine par une très belle soirée. « Merci beaucoup pour cet accueil, ça fait très plaisir », a-t-il ajouté au cours de la soirée.
Ce concert s’est déroulé dans la plus grande des classes, avec un public à la fois tranquille, suspendu aux lèvres de l’artiste, mais aussi enthousiaste et chaleureux. Un bel au revoir qui s’est donné sur la chanson Deauville, dont la reprise finale s’est faite dans avec éclat.
« Je veux du bordel, je sais que vous pouvez le faire », a-t-il lancé, avant d’ajouter qu’il s’agirait des 30 dernières secondes de sa tournée. C’est chose faite pour le public qui se libère aux mots de l’artiste.
Juste avant, à 20h, au parterre du Quartier des spectacles, Thierry Larose montait sur scène pour livrer un concert à l’énergie rassembleuse. L’ambiance, amicale et détendue, baignait dans une forme de complicité contagieuse entre l’artiste et le public envoûté.
L’auteur-compositeur-interprète s’est lancé accompagné de ses musiciens, musiciennes et de sa guitare dans un tour de son répertoire, mettant en vedette des titres de ses albums Cantalou (2021) et Sprint (2023).
Comme dans mes souvenirs, Club vidéo, Cantalou ou encore Les éléphants ont retenti autour de la scène extérieure. Plusieurs classiques de l'artiste ont aussi été joués, comme Les amants de Pompéi que le public a fredonné en rythme, ou Portrait d’une marianne sans oublier une nouvelle chanson en primeur, laissant planer l'arrivée d’un prochain opus.
Un sans faute pour l’artiste qui aura aussi entraîné le public dans un « jeu » en répartissant de chaque côté des paroles de Frisbee & marmelade, laissant ainsi droite et gauche se répondre en chantant.
Après avoir brandi sur scène la banderole « Vive la musique québécoise et le Québec libre » que l’on avait pu apercevoir lors du concert de Lou-Adriane Cassidy, Thierry Larose est parti sous les acclamations d’un public ravi.
Suivez notre couverture des Francos ici.