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Dimanche soir, Montréal a temporairement pris des airs acadiens lors du passage de P’tit Belliveau sur la scène principale des Francos. Entre surprises, grenouilles et flammes, le public enfiévré et présent en nombre n’a pas eu une seconde de répit.
Avant même que le concert ne commence, on remarquait déjà des vagues de vêtements et d’accessoires verts. T-shirts, chapeaux, bobs à l’effigie de grenouille et même bouées gonflables se multipliaient. Le code vestimentaire lancé par le chanteur sur son compte Instagram avait été respecté à la lettre : certaines personnes s’étaient même peintes en vert de la tête aux pieds.
P’tit Belliveau, de son vrai nom Jonah Richard Guimond, était entouré de 7 musiciens et musiciennes. Tous arboraient fièrement les couleurs de la Nouvelle-Écosse, avec une chemise blanche et une jupe au motif tartan traditionnel de la province.
L’artiste a ouvert le bal avec L’eau entre mes doigts, où, très vite, les têtes ont commencé à bouger. Ce n’était qu’un aperçu de la soirée à venir, victime d’une ambiance enfiévrée, notamment lors de Feel bonne.
Il n’a d’ailleurs pas hésité à menacer et à provoquer son public pour l’entendre chanter. « Si y a une personne qui chante pas avec moi, j’arrête le show », a-t-il lancé juste avant Mon drapeau Acadjonne vient d'Taiwan, menaçant même de retirer ses chansons des plateformes si le public ne participait pas. Oui, juste ça.
Un brin provocateur, il s’est aussi permis de taquiner le parcours des Canadiens de Montréal dans les séries éliminatoires, et d’ajouter que « Toronto, ça c’est une vraie belle ville ».
« Vous allez chanter sinon ça va aller mal », a-t-il insisté. Malgré les provocations, le public s’est plié au jeu, donnant lieu à l’un des moments les plus mémorables du concert.
L’artiste acadien originaire de la Baie Sainte-Marie en Nouvelle-Écosse a réservé quelques surprises pour ce concert.
FouKi est venu interpréter Comfy, chanson tirée de l’album P’tit Belliveau (2024). Kinji00 a de son côté porté son titre souverainiste Fleur de lys sur scène, permettant au chanteur et à ses musiciens et musiciennes de revenir en arborant un chapeau de grenouille tout en sautillant comme des batraciens.
Le duo Rau_Ze a aussi pris le micro dans la soirée pour chanter L’habitude, tout comme Klô Pelgag, qui est apparue avec un casque crocheté d’extraterrestre (ou de grenouille ?) pour interpréter Mélamine, chanson qui apparaît sur l’album Notre‐Dame‐des‐Sept‐Douleurs. Une apparition surprise pour celle qui jouait au Festival de la chanson de Tadoussac la veille.
Le troisième album intitulé P’tit Belliveau, est le premier créé de manière 100% indépendante pour l’artiste qui était auparavant chez Bonsound. C’est d’ailleurs sur cet album que l’on retrouve une grenouille sur la pochette, et quelques chansons lui étant dédiées.
Le musicien et chanteur néo-écossais a fièrement expliqué que le spectacle de ce soir avait aussi été produit 100% indépendamment.
Pour chaque chanson, des visuels un peu kitsch et à la manière de « mèmes » ornent l’écran. Par exemple, comme lors de Gros truck, un gros camion roulaient sur une route arc-en-ciel. C’est amusant, presque absurde, mais ça fonctionne terriblement bien.
Un pari plus que réussi, qui aura chauffé l’air, comme lors de Reel à Dan, chanson de Grand Dérangement, où l’ambiance monte et le feu jaillit sur scène, alors que le violon embarque directement le public dans des applaudissements en rythme.
On a même pu entrevoir un peu de body surfing avec Ej m'en fus ou encore une foule de personnes effectuant des squats en rythme avec les musiciens sur scène pour RRSP/Grosse pièce.
En rappel, l’un des musiciens, Guyaume Boulianne, est venu voler la vedette avec une reprise de L’arbre est dans ses feuilles de Carmen Campagne, faisant asseoir la foule entière avant de la faire monter progressivement pour que se produise finalement une explosion.
Le concert s'est achevé dans une atmosphère plus apaisée où P’tit Belliveau, seul à la guitare, a interprété L’église de St. Bernard. Un temps calme apprécié pour faire redescendre la fréquence cardiaque de chacun.
Suivez notre couverture des Francos ici.